Il y a cinq ans, Minuscule : La vallée des fourmis perdues témoignait , si besoin en était encore, que Hollywood n'a pas le monopole de l'animation de qualité et qu'en France aussi, on peut réaliser des bijoux d'inventivité.
Cette suite est encore plus réussie. Thomas Szabo et Hélène Giraud font preuve d'une éblouissante virtuosité technique, multipliant les décors et les mouvements d'appareil. Ils s'amusent à glisser nombre de références cinématographiques, de Pinocchio à E.T. en passant par Terry Gilliam avec cette épopée délirante avec un bateau-jouet. Ils ne manquent pas non plus de faire passer un message gentiment écolo à destination de nos chères têtes blondes, en montrant la menace que la cupidité des hommes fait peser sur la nature sauvage guettée par la spéculation immobilière. En quittant la forêt du Mercantour (sauf dans une première partie jubilatoire) pour le cadre paradisiaque de la Guadeloupe, les deux réalisateurs enrichissent leur univers de nouvelles bestioles comme ces chenilles urticantes ou cette araignée velue qui semble se prendre pour un chien. Un imaginaire poétique, de l'humour et de l'émotion définissent ce film dont les ressorts dramatiques le hissent au-delà du simple divertissement enfantin. Les Français signent un tour de force d'une beauté à couper le souffle. (vu le 26.02.19)
Cette suite est encore plus réussie. Thomas Szabo et Hélène Giraud font preuve d'une éblouissante virtuosité technique, multipliant les décors et les mouvements d'appareil. Ils s'amusent à glisser nombre de références cinématographiques, de Pinocchio à E.T. en passant par Terry Gilliam avec cette épopée délirante avec un bateau-jouet. Ils ne manquent pas non plus de faire passer un message gentiment écolo à destination de nos chères têtes blondes, en montrant la menace que la cupidité des hommes fait peser sur la nature sauvage guettée par la spéculation immobilière. En quittant la forêt du Mercantour (sauf dans une première partie jubilatoire) pour le cadre paradisiaque de la Guadeloupe, les deux réalisateurs enrichissent leur univers de nouvelles bestioles comme ces chenilles urticantes ou cette araignée velue qui semble se prendre pour un chien. Un imaginaire poétique, de l'humour et de l'émotion définissent ce film dont les ressorts dramatiques le hissent au-delà du simple divertissement enfantin. Les Français signent un tour de force d'une beauté à couper le souffle. (vu le 26.02.19)
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