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Terence Fisher | Le chien des Baskerville (1959)
























Paru en 1902 et marquant alors la résurrection de Sherlock Holmes, Le chien des Baskerville demeure une des aventures les plus célèbres du fameux détective imaginé par Sir Conan Doyle.

Gilles Grangier | Archimède le clochard (1959)
























Jean Gabin et Gilles Grangier ont bossé douze fois ensemble, entre 1953 (La vierge du Rhin) et Sous le signe du taureau (1969). Tourné en 1959 et succédant au Désordre et la nuit, Archimède le clochard marque leur sixième collaboration.

Budd Boetticher | La chevauchée de la vengeance (1959)
























Avant-dernière collaboration entre le réalisateur Budd Boetticher et l'acteur Randolph Scott, La chevauchée de la vengeance s'impose même comme le meilleur des sept films qu'ils ont tournés ensemble sur une période très courte, entre 1956 (Dix hommes à abattre) et 1960 (Comanche Station).

Norman Panama | Dans la souricière (1959)


Faux western désertique et caillouteux où les chevaux sont remplacés par des automobiles, Dans la souricière rappelle Les inconnus dans la ville et Un homme est passé, sans en posséder ni la force ni la réussite (ceci expliquant sans doute cela). S'il s'en sort honorablement, loin du registre humoristique qui, alors flanqué de Melvin Frank (ici simple producteur), a fait son succès, Norman Panama n'est pas John Sturges et encore moins Richard Fleischer. Pour autant, The Trap est un film intéressant qui se regarde avec beaucoup de plaisir. Suintant une atmosphère poisseuse, qui colle à la peau, le récit croît en tension au fur et à mesure que les plaies, longtemps fermées, s"ouvrent à nouveau, laissant échapper rivalités sourdes et culpabilité jamais pardonnée. Le personnage principal agit ainsi comme un catalyseur, révélateur de tous ces ressentiments refoulés.
Bien qu'il manque un peu de nerf, le film est porté par une excellente distribution qu'animent Richard Widmark au jeu trouble et sombre, le grimacier Lee J. Cobb et des seconds couteaux tels que Earl Holliman et Lorne Greene. Moins bien dirigée que chez Mann (Le petit arpent du bon dieu) ou De Toth (La chevauchée des bannis), seule Tina Louise ne semble pas très concernée dans un rôle passionné qu'elle aurait dû mordre à pleine dent. (Vu le 26/08/2018)













Terence Fisher | L'homme qui trompait la mort (1959)


Si les premières minutes sont alléchantes, laissant espérer un très grand cru fisherien, ce que tend à confirmer le générique (Fisher + Sangster + Robinson + Lee...), las, très vite, L'homme qui trompait la mort (aka L'homme qui faisait des miracles) peine à se hisser au niveau des chef-d'oeuvre du maître, et notamment du Chien des Baskerville, réalisé la même année. Tiré d'une pièce de théâtre et malgré un sujet vraiment intéressant, l'oeuvre ne parvient jamais à passionner, la faute à son aspect trop bavard et statique. Car, au final, il ne se passe pas grand chose au court de récit dont on aurait également aimé qu'il soit emmené par Peter Cushing pour lequel le rôle principal semble avoir été écrit ! De belles images, des décors soignés, une interprétation parfaite (avec en sus, la belle Hazel Court) ne suffisent pas à élever ce film. Dommage.
Cependant, cela reste du Terence Fisher et mérite de fait d'être découvert et L'homme qui trompait la mort demeure toujours supérieur à bien d'autres bandes estampillées "Hammer". (Vu le 11/03/2018 / Source : enregistré sur Ciné FX en 2006)














André De Toth | La chevauchée des bannis (1959)


Western hivernal tourné dans un décor minimaliste figé par la neige, La chevauchée des bannis est une petite perle du genre. De la série B, peut-être mais qui vaut bien des films plus renommés. Le film doit beaucoup à sa superbe photo en noir et blanc de Russell Harlan (le périple final et fantomatique dans la montagne enneigée est absolument magnifique) et au scénario de Philip Yordan, ingénieux car n'empruntant pas tout à fait la direction que les premières minutes semblent vouloir suggérer. On sent tout du long que derrière la caméra se trouve un vrai metteur en scène, en l'occurrence André De Toth qui dirige l'affrontement singulier entre le minéral Robert Ryan et le savoureux Burl Ives.
A noter d'ailleurs une bonne distribution complémentaire avec la belle Tina Louise et le toujours grandiose Jack Lambert, une des plus sales gueules du cinéma américain des années 50. Au rigorisme du cadre désolé et à la sécheresse des personnages répond la scène du bal qui exsude un érotisme trouble qui donne presque la nausée. Sans doute un des derniers grands westerns américains de l'âge d'or dont Clint Eastwood s'est peut-être souvenu au moment de réaliser Pale Rider...| IMDb





















Irvin Yeaworth | 4D Man (1959)


Grâce à la couleur, à des trucages habiles et à une musique jazzy, 4D Man, ou L'homme en quatre dimension en français, ne paraît pas trop fané, contrairement à nombre de séries B du même genre. Dommage cependant que la mise en scène de Yeaworth, resté célèbre pour The Blob (avec Steve McQueen !), ne soit pas plus nerveuse et qu'il faille attendre la seconde moitié pour que le suspense se mette en branle, après une première partie un brin bavarde. Mais, basé sur une idée astucieuse, digne de la 4ème dimension justement, le film tient en haleine. 

chez l'UFSF