Le grand restaurant est un projet de film que Louis de Funès nourrit depuis la fin des années 50 mais il doit attendre le milieu de la décennie suivante, une fois devenu un poids lourd du cinéma français grâce au succès rencontré par Le corniaud et les premiers épisodes des séries des gendarmes et Fantomas, pour enfin le concrétiser.
AU PIF
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Gilles Grangier | Archimède le clochard (1959)
Jean Gabin et Gilles Grangier ont bossé douze fois ensemble, entre 1953 (La vierge du Rhin) et Sous le signe du taureau (1969). Tourné en 1959 et succédant au Désordre et la nuit, Archimède le clochard marque leur sixième collaboration.
Jean-Paul le Chanois | Les Misérables (1958)
Certes Les misérables demeure l'un des plus gros succès, si ce n'est le plus gros succès commercial de Jean Gabin, avec pas loin de 8 millions d'entrée en France. Certes Jean-Paul le Chanois considère cette adaptation comme un aboutissement dans sa carrière.
Julien Duvivier | L'homme à l'imperméable (1957)
Quand il est sorti, L'homme à l'imperméable, adaptation par René Barjavel d'un roman de James Hadley Chase, a été sévèrement critiqué par la clique des Cahiers du cinéma. A tort.
Georges Lautner | Laisse aller... C'est une valse ! (1971)
En 1970, cela fait alors quelques années que Georges Lautner n'a pas connu un grand succès populaire. Il y a eu certes Le pacha mais ni Fleur d'oseille ni surtout La route de Salina n'ont vraiment rencontré leur public. Il cherche donc alors à revenir au cinéma qui a fait sa gloire, entre humour absurde et série noire. Le résultat sera Laisse aller... c'est une valse ! Sauf que Michel Audiard n'est plus au scénario et encore moins au dialogue, remplacé par un jeune Bertrand Blier. Aux côtés des habitués du réalisateur (Michel Constantin, Mireille Darc, plus boudeuse que jamais, Bernard Blier...), Jean Yanne succède à Lino Ventura. Enfin, l'histoire tient sur une feuille de papier à cigarette mais l'essentiel est ailleurs, dans la folie débridée qui emporte ce film, moins abouti que son modèle Ne nous fâchons pas mais tout aussi jouissif.
Le sommet du grand n'importe quoi est atteint lors du "siège" de la ferme, entre burlesque et non-sens. On nage alors en plein cartoon. C'est très drôle même si les faiblesses de Lautner commencent déjà à poindre, lesquelles aboutiront aux catastrophiques Pas de problème ! ou On aura tout vu... Mais en 1971, il n'en est pas encore là, toujours bien entouré, ce qui lui permet d'emballer avec une grande liberté cette comédie délicieusement délirante dont on ne se lasse pas !
Le sommet du grand n'importe quoi est atteint lors du "siège" de la ferme, entre burlesque et non-sens. On nage alors en plein cartoon. C'est très drôle même si les faiblesses de Lautner commencent déjà à poindre, lesquelles aboutiront aux catastrophiques Pas de problème ! ou On aura tout vu... Mais en 1971, il n'en est pas encore là, toujours bien entouré, ce qui lui permet d'emballer avec une grande liberté cette comédie délicieusement délirante dont on ne se lasse pas !
Vu le 25/02/2018 / Source : enregistré sur TV Breizh en 2006.
Andrzej Wajda | Les possédés (1988)
En quelques mots : On attendait mieux de cette adaptation de Dostoïevski que ce film pourtant signé Andrzej Wajda. De belles images (forêts sous la neige, la mort d'Omar Sharif) et de grands comédiens - même si Isabelle Huppert se révèle trop peu présente - ne sauvent pas un récit pesant et ennuyeux où s'agitent des personnages fiévreux constamment au bord de l'hystérie. Finalement toute la force du matériau originel est dissout dans un scénario brouillon (de Jean-Claude Carrière quand même). Bref, une déception.
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