Otto Preminger retrouve le couple vedette de Laura pour une même réussite. Mark Dixon détective est un film policier psychologique noir et admirable de bout en bout, portrait d'un homme tourmenté par des dilemmes intérieurs.
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Otto Preminger | Mark Dixon détective (1950)
Otto Preminger retrouve le couple vedette de Laura pour une même réussite. Mark Dixon détective est un film policier psychologique noir et admirable de bout en bout, portrait d'un homme tourmenté par des dilemmes intérieurs.
William Wellman | Pilotes de chasse (1942)
Sorti sur les écrans américains moins d'un an après l'attaque de Pearl Arbor qui poussa les Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, Pilotes de chasse est un film de propagande qui tente de renouveler le succès d'un Yankee dans la RAF (Henry King), John Sutton tissant un lien entre les deux, même si son rôle est différent. Darryl Zannuck enrôle William Wellman pour assurer la réalisation, se souvenant sans doute que ce dernier fut lui-même pilote durant le premier conflit mondial, au sein de l'escadrille Lafayette. Cette expérience a nourri ses films de guerre.
Mais Thunder Birds n'est pas le réussi d'entre-eux, la faute à un triangle amoureux qui freine le récit sans pour autant participer d'une dramaturgie finalement en berne. Le résultat se montre d'une grande platitude. Si la présence de Chinois au sein de la base est curieuse, son traitement reste anecdotique. Seules les séquences aériennes et la beauté de Gene Tierney qui brûle déjà la pellicule, évitent à l'oeuvre de sombrer dans l'ennui, que sauve également un technicolor rutilant. (vu le 12.01.2019)
Mais Thunder Birds n'est pas le réussi d'entre-eux, la faute à un triangle amoureux qui freine le récit sans pour autant participer d'une dramaturgie finalement en berne. Le résultat se montre d'une grande platitude. Si la présence de Chinois au sein de la base est curieuse, son traitement reste anecdotique. Seules les séquences aériennes et la beauté de Gene Tierney qui brûle déjà la pellicule, évitent à l'oeuvre de sombrer dans l'ennui, que sauve également un technicolor rutilant. (vu le 12.01.2019)
John Cromwell | Le chevalier de la vengeance (1942)
Aux côtés du Signe de Zorro (1940) ou du Cygne noir (1942), Le chevalier de la vengeance fait partie de ces films (d'aventures) qui ont fait la gloire de Tyrone Power alors sous contrat avec la Fox. Le savoir-faire du studio est à l'oeuvre, embarquant autour de la star une distribution pleine de panache et de charme. Le rôle du méchant est confié à George Sanders qui excelle alors dans ce registre suave de coquin aux manières aristocratiques. Gene Tierney et Frances Farmer (juste avant qu'elle n'entame sa descente aux enfers) forment un duo féminin magnétique que complète la toujours excellente Elsa Lanchester. Et on est même tout surpris de retrouver l'inusable John Carradine dans la peau d'un personnage sympathique. Bien que responsable de la première version du Prisonnier de Zenda (1937) , on devine John Cromwell plus intéressé par les ressorts dramatiques d'un récit qu'il tire vers l'intime et le romantisme plus que vers l'action. Son film joue sur l'opposition entre deux mondes. A l'Angleterre Victorienne, sombre et peuplée de menaces, répond le cadre paradisiaque des îles polynésiennes. Le résultat est plastiquement superbe. (vu le 16/12/2018)
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