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Gordon Douglas | Feu sur le gang (1951)
























Ni son titre français, comme souvent à côté de la plaque, ni la présence de James Cagney ne doivent vous tromper, Feu sur le gang est davantage un drame qu'un film noir.

Henry Hathaway | 14 heures (1951)
























Les tenants de la Nouvelle Vague ont toujours refusé de reconnaître à Henry Hathaway une importance égale à celle des John Ford, Raoul Walsh et autre Howard Hawks, lui reprochant sa servilité à l'égard des grands studios pour lesquels il a touché à  tous les genres (sauf peut-être la comédie), avec une prédilection pour l'action et le suspense.

Henry Hathaway | L'attaque de la malle-poste (1951)
























Si le polar américain a parfois adopté les codes du western, que l'on songe aux Inconnus dans la ville (Richard Fleischer - 1955) et surtout à Un homme est passé (John Sturges - 1955), l'inverse est également vrai.

Lewis Allen | Echec au hold-up (1951)
























Film policier de série B, Echec au hold-up possède pour seule originalité son cadre, celui de la poste américaine dont on suit l'enquête d'un des inspecteurs suite au meurtre de l'entre-eux.

William Wellman | Convoi de femmes (1951)


Considéré - à raison - comme des plus beaux westerns des années 50 (ou pas), Convoi de femmes étonne moins pour son propos dont on a coutume de dire qu'il est féministe que pour son traitement sec et aride. Drapé dans un noir et blanc dépouillé, presque austère, dépourvu de musique, déshabillé de toutes les séquences spectaculaires habituelles, il est un film d'une épure admirable loin du pittoresque ou du lyrisme fordiens.
Wellman ne s'autorise qu'une scène plus flamboyante lorsque Robert Taylor (formidable de rudesse) et Denise Darcel se poursuivent à cheval avant de tomber dans les bras l'un de l'autre. Récit initiatique où les individualités vont peut à peu se fondre dans la collectivité, Westward The Woman est une oeuvre tour à tour drôle, tendre, épique et douloureuse (la mort du petit garçon) dont les personnages d'origines diverses (italienne, japonaise etc...) symbolisent le melting pot américain. Là réside la signature de Frank Capra qui a rédigé le scénario (basé sur une histoire vraie), qu'il aurait d'ailleurs dû mettre en scène, ce que la Colombia refusa ! (Vu le 28/04/2018 / Source : enregistré sur Action)
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Gordon Douglas | I Was A Communist For The F.B.I. (1951)


En 1951, la chasse aux sorcières bat encore son plein. Comme les autres studios hollywoodiens, la Warner participe à la propagande anti-rouge avec I was A Communist For The F.B.I. Cet exercice patriotique a trouvé dans le film noir, avec son climat oppressant et parfois paranoïaque, l'écrin idéal pour dépeindre la vermine communiste qui menace alors de gangrener de l'intérieur des Etats-Unis. Si aujourd'hui l'oeuvre fait sourire (notamment quand le fils de Cvetic ne peut réprimer un sanglot d'émotion lorsqu'il comprend que son père n'est pas un infâme coco) et n'évite pas certains symboles pour le moins appuyés, comme cette dernière image qui se fixe sur le buste de Lincoln, au terme d'un très beau travelling, l'ensemble dépasse ses prétentions politiques  grâce à la mise en scène nerveuse de Gordon Douglas et au suspense tricoté par Crane Wilbur. En coulant ce pamphlet patriote dans le moule du film noir, le studio sauve I Was A Communist For The F.B.I de l'oubli que lui promettait son sujet pour en faire une grande série B.








King Vidor | Lightning Strikes Twice (1951)


Coincé entre eux drames puissants (La garce et La furie du désir), Ligthning Strikes Twice demeure un des films les plus méconnus de King Vidor, ce que peut expliquer son échec commercial. L'édition en DVD chez Warner via sa précieuse collection "Films criminels", nous offre l'occasion de le (re)découvrir. Le réalisateur tente ici une incursion dans le film noir, avec un bonheur inégal. Le casting manque de charme, les invraisemblances s'accumulent au gré d'un récit dont la conclusion semble être expédiée. S'il ne parvient pas à imprimer sa griffe à ce genre très codifié, Vidor saupoudre pourtant le métrage de touches plus personnelles. Le cadre westernien, l'usage de décors grandioses où se nichent les passions, ainsi qu'une sensualité prégnante, viennent bousculer cette intrigue hitchockienne. La séquence où Ruth Roman débarque un soir d'orage dans cette demeure qui semble inhabitée, refuge d'un Richard Todd, lequel distille une présence tout d'abord trouble, reste un très grand moment de cinéma...












Henry Koster | Le voyage fantastique (1951)


Le voyage fantastique, qu'il ne faut bien entendu pas confondre avec son (célèbre) homologue que réalisa Richard Fleischer en 1966, est un film un peu oublié aujourd'hui, la faute à une mise en image paresseuse et académique (dans le mauvais sens du terme). Heureusement, il a pour lui sa solide distribution qui lui permet de se laisser voir sans déplaisir. Bien sûr, il y a Marlene, que l'on aime (ou pas), laquelle retrouve son partenaire de Femme ou démon (1939), James Stewart, parfait comme de bien entendu, dans le rôle du savant un peu farfelu, élevant seul sa fille avec des méthodes éducatives très personnelles sinon étranges. Tourné en Angleterre, le film peut compter également sur une poignée d'excellents comédiens du cru, dont l'imposant Jack Hawkins et la charmante Glynis Johns.  | IMDb






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