Film policier de série B, Echec au hold-up possède pour seule originalité son cadre, celui de la poste américaine dont on suit l'enquête d'un des inspecteurs suite au meurtre de l'entre-eux.
Malgré une introduction présentée par une voix off fière et tonitruante, cette bobine n'est pourtant pas sans intérêt. Quoique modeste, sa valeur doit tout au travail de Lewis Allen, habile artisan dont on se retiendra de lui La falaise mystérieuse (1944), La furie du désert (1948) et bien sûr le fameux Je dois tuer (1954), polar fiévreux et prophétique sur l'assassinat du président des Etats-Unis. Sa mise en scène est accrocheuse, parée d'un noir et blanc anxiogène et poussiéreux dû à John F. Seitz. Sa distribution est son autre atout entre un casting masculin animé par un Alan Ladd toujours un peu mou et un Paul Stewart équivoque et une vitrine féminine curieuse que partagent l'Anglaise Phyllis Calvert (en bonne soeur) et la blonde sensuelle Jan Sterling. Un couvent et une salle de squash fournissent enfin un décor étonnant qui nous sort des tripots et club enfumés habituels. En définitive, Echec au hold-up est un de ces petits polars qui se suit sans déplaisir, auréolé de ce charme du passé. (vu le 02.02.2019)
Malgré une introduction présentée par une voix off fière et tonitruante, cette bobine n'est pourtant pas sans intérêt. Quoique modeste, sa valeur doit tout au travail de Lewis Allen, habile artisan dont on se retiendra de lui La falaise mystérieuse (1944), La furie du désert (1948) et bien sûr le fameux Je dois tuer (1954), polar fiévreux et prophétique sur l'assassinat du président des Etats-Unis. Sa mise en scène est accrocheuse, parée d'un noir et blanc anxiogène et poussiéreux dû à John F. Seitz. Sa distribution est son autre atout entre un casting masculin animé par un Alan Ladd toujours un peu mou et un Paul Stewart équivoque et une vitrine féminine curieuse que partagent l'Anglaise Phyllis Calvert (en bonne soeur) et la blonde sensuelle Jan Sterling. Un couvent et une salle de squash fournissent enfin un décor étonnant qui nous sort des tripots et club enfumés habituels. En définitive, Echec au hold-up est un de ces petits polars qui se suit sans déplaisir, auréolé de ce charme du passé. (vu le 02.02.2019)
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