Le grand restaurant est un projet de film que Louis de Funès nourrit depuis la fin des années 50 mais il doit attendre le milieu de la décennie suivante, une fois devenu un poids lourd du cinéma français grâce au succès rencontré par Le corniaud et les premiers épisodes des séries des gendarmes et Fantomas, pour enfin le concrétiser.
AU PIF
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Pierre Gaspard-Huit | A belles dents (1966)
Sorti en 1966, année où Mireille Darc envahit les écrans, enchaînant alors pas moins de quatre films dont Ne nous fâchons pas ou Du rififi à Paname, A belles dents proposait un programme appétissant.
Lewis Gilbert | Alfie (1966)
Un conseil, ne visionnez pas Alfie en français car, malgré sa gouaille et son incontestable talent de doubleur, Michel Roux donne au personnage des allures comiques alors que ce dragueur, lâche et gougât est faussement amusant, à l'image du film tout entier. Il faut voir Michael Caine, dont ce rôle, avec celui d'Harry Palmer (IPRESS), vont faire de lui une vedette, débiter des abominations aux sujets des femmes avec ce flegme britannique délicieux et cynique. Et alors qu'on le croit sur la voie de la rédemption après avoir découvert la paternité, Alfie se lance par la suite dans une espèce de fuite en avant qui va finir par le perdre, poussant même une femme à avorter.
Si les femmes ne sont dépeintes avec beaucoup de tendresse par un Lewis Gilbert que nous n'attendions pas dans ce registre dramatique éloigné des films d'action qui ont - et feront - sa renommée, les hommes sortent encore moins grandis de cette comédie au ton décapant car à la fin, le dragueur finit seul, abandonné par celles qu'il a séduites. Prix spécial du jury à Cannes et nombreuses nominations aux Oscars. (Vu le 20/05/2018 / Source : DVD)
______________________________________________________________________________________Si les femmes ne sont dépeintes avec beaucoup de tendresse par un Lewis Gilbert que nous n'attendions pas dans ce registre dramatique éloigné des films d'action qui ont - et feront - sa renommée, les hommes sortent encore moins grandis de cette comédie au ton décapant car à la fin, le dragueur finit seul, abandonné par celles qu'il a séduites. Prix spécial du jury à Cannes et nombreuses nominations aux Oscars. (Vu le 20/05/2018 / Source : DVD)
Henry Hathaway | Nevada Smith (1966)
Célèbre western, Nevada Smith est pourtant sévèrement jugé par les critiques de cinéma. Il est vrai qu'il ne manque pas de défauts. Le récit se limite à une succession d'épisodes pas toujours bien reliés entre eux, certains personnages sont mal écrits ou disparaissent trop vite. L'ensemble donne l'impression de vouloir montrer beaucoup de choses sans vraiment en développer aucune (le camp des Indiens, le monastère etc...) On s'étonne qui plus est que aucun des trois meurtriers ne reconnaisse en Steve McQueen le fils du couple qu'ils ont tué. Trop vieux pour le rôle et peu crédible en métis assoiffé de vengeance, la star n'est pas pour rien dans l'échec relatif du film.
Il n'est pourtant pas interdit d'apprécier celui-ci, grâce à la mise en scène efficace du vétéran Hathaway, à la multitude de paysages magnifiés par la photographie de Lucien Ballard et à son affolante distribution de laquelle se détachent le sympathique Brian Keith et le trio de salopards composé de Karl Malden, Arthur Kennedy et Martin Landau. Dommage toutefois que certains comédiens n'aient pas grand chose à faire (Howard Da Silva par exemple, voire même Suzanne Pleshette). Ajoutons à cela la séquence dans le bagne et l'affrontement final au dénouement inattendu et on obtient sans doute pas le chef-d'oeuvre espéré mais un très solide western. (Vu le 27/02/2018 / Source : DVD)
Il n'est pourtant pas interdit d'apprécier celui-ci, grâce à la mise en scène efficace du vétéran Hathaway, à la multitude de paysages magnifiés par la photographie de Lucien Ballard et à son affolante distribution de laquelle se détachent le sympathique Brian Keith et le trio de salopards composé de Karl Malden, Arthur Kennedy et Martin Landau. Dommage toutefois que certains comédiens n'aient pas grand chose à faire (Howard Da Silva par exemple, voire même Suzanne Pleshette). Ajoutons à cela la séquence dans le bagne et l'affrontement final au dénouement inattendu et on obtient sans doute pas le chef-d'oeuvre espéré mais un très solide western. (Vu le 27/02/2018 / Source : DVD)
John Gilling | L'invasion des morts-vivants (1966)
La Hammer a toujours cherché à renouveler sa thématique horrifique, soit en changeant d'angle d'attaque (la série des Frankenstein) soit en revisitant les grandes figures de l'épouvante (la Gorgone, La nuit du loup-garou etc...). En abordant pour la première et dernière fois le mythe du zombie et du vaudou, L'invasion des morts-vivants s'inscrit dans la seconde voie. C'est sa seule originalité, le reste a un air de déjà-vu, qu'il s'agisse de la partition de James Bernard ou des décors de Bernard Robinson, recyclés de ses précédentes productions mais que magnifie la photo chamarrée de Arthur Grant. Tourné en même temps que La femme-reptile, la proximité entre les deux films se révèle évidente, oeuvres quasi jumelles où un médecin enquête sur de mystérieuses morts survenant dans un village de Cornouailles.
A chaque fois, John Gilling assure un travail honnête bien que moins personnel que celui d'un Terence Fisher ou de Roy Ward Baker. Il s'en sort d'autant mieux qu'il n'est donc pas aidé par un manque de moyens évident et par des comédiens peu charismatiques, à l'exception d'Andre Morell. Reste que le film, sans se départir de cette patine gothique propre au studio britannique, annonce déjà La nuits des morts-vivants et toutes les bandes de zombies à venir...
A chaque fois, John Gilling assure un travail honnête bien que moins personnel que celui d'un Terence Fisher ou de Roy Ward Baker. Il s'en sort d'autant mieux qu'il n'est donc pas aidé par un manque de moyens évident et par des comédiens peu charismatiques, à l'exception d'Andre Morell. Reste que le film, sans se départir de cette patine gothique propre au studio britannique, annonce déjà La nuits des morts-vivants et toutes les bandes de zombies à venir...
Franklin Adreon | Cyborg 2087 (1966)
Dernière des quatre raretés proposées dans le coffret La guerre des robots publié par Artus, Cyborg 2087 a été réalisé en 1966 par le modeste Franklin Adreon qui a surtout oeuvré pour le petit écran. Cette longue expérience télévisuelle se ressent tout du long de ce métrage étriqué plus proche du téléfilm que du 7ème art. Peu de moyens donc, des idées mais une mise en scène inodore bien que parfois rythmée, l'oeuvre suscite la curiosité à défaut d'intérêt, d'une part pour sa sympathique distribution animée par quelques vieux briscards tels que Wendel Corey ou Michael Rennie qui, avec son visage inexpressif, n'a pas besoin de forcer pour être crédible en cyborg et d'autre part parce que son sujet en rappelle un autre, celui du premier Terminator. Ce qui nous laisse penser que James Cameron a certainement dû s'en inspirer. Mais cela n'en fait pas une pépite culte, loin s'en faut, production très mineure pour drive-in.
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