Le bateau d'Emile est un film assez curieux. Au départ, il y a une nouvelle de Georges Simenon dont la noirceur est diluée dans la comédie, grâce, notamment, aux dialogues de Michel Audiard.
AU PIF
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Claude Zidi | La zizanie (1978)
Après le triomphe populaire de l'aile ou la cuisse, Christian Fechner, Claude Zidi et Louis de Funès remettent le couvert deux ans plus tard avec La zizanie.
Gilles Grangier | Le rouge est mis (1957)
En quelques mots : Vieux de la vieille, Jean Gabin aimait s'entourer des mêmes personnes des deux côtés de la caméra. En cela, Le rouge est mis est très représentatif de sa façon de fonctionner, ce qui a pu agacer les tenants de la Nouvelle Vague pour lesquels un acteur n'avait pas à imposer ses choix. L'acteur confie donc cette adaptation d'Auguste Le Breton (déjà auteur de Razzia sur la chnouf) à au fidèle Gilles Grangier tandis que Michel Audiard assure scénario et dialogue. Lino Ventura (Touchez pas au grisbi), Marcel Bozzuffi (Gas-oil) ou Paul Frankeur ont tous déjà partagé l'affiche avec le patron, cependant que la jeune Annie Girardot le retrouvera dès l'année suivante dans Maigret tend un piège. Cette série noire peut compter sur le métier de chacun d'entre eux, film efficace que sa fin tragique élève au-dessus de la simple histoire de gangsters. Ajoutons à cela les dialogues percutants d'Audiard, taillés sur mesure pour les Gabin et Ventura et la vision d'un Paris à jamais disparu et vous obtenez un classique du polar des années 50 à la française.
Chez Francomac
André Cayatte | A chacun son enfer (1977)
En quelques mots : Alors que nombre de navets ont droit à des éditions DVD et des diffusions sur la pléthore de chaînes ciné, d'autres films pourtant plus respectables demeurent quasi invisibles. Tel est le cas de A chacun son enfer, oeuvre mal-aimée et incomprises (ceci expliquant peut-être sa rareté) de Cayatte qui développe là un sujet selon son coeur lui qui n'a eu de cesse de diagnostiquer les travers de la justice française (Nous sommes tous des assassins, Les risques du métier...). Comme le rappelle Annie Girardot, d'ailleurs tout du long bouleversante, le film se veut avant tout le portrait double d'une mère à la fois victime et coupable, victime d'un ravisseur qui a kidnappé son enfant mais coupable d'avoir enfanté l'auteur de ce rapt abominable. S'il n'évite pas en effet le pathos et les effets appuyés, A chacun son enfer tient en haleine, tour à tour drame intime et énigme policière.
Chez Francomac
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