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Edward Dmytryk | Adieu, ma belle (1944)


En quelques mots : Classique du film noir américain et adaptation plutôt de Chandler, Adieu, ma belle n'est pourtant pas une réussite. Bien que supérieur à la version réalisée plus tard par Dick Richards, le métrage de Dmytryk souffre d'un casting peu flamboyant, entre un Dick Powell sans charisme et un Claire Trevor sans charme et sans trop âgée pour le rôle. Embrouillé, comme toujours avec Chandler, le récit peine à captiver car trop avare en tension sinon en mystère. Mais, habillé d'une belle photo en noir et blanc qui découpe dans le cadre d'inquiétantes silhouettes, le film bénéficie d'une mise en scène soignée et flirtant même parfois avec le surréalisme, comme lors de cette scène onirique où des portes se démultiplient à l'infini comme dans un tableau. Un peu surestimé, Adieu, ma belle ne possède donc pas la force du Grand sommeil mais conserve ce charme du cinéma US des années 40.


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