Toujours prompts à exploiter les modes à moindre frais, les Italiens surfent sur le succès de Mad Max en enchaînant, au début des années 80, les post-nuke fauchés tournés dans les carrières romaines. Si aux côtés de 2019 après la chute de New York (Sergio Martino) ou Les guerriers du Bronx (Enzo G. Castellari), Les rats de Manhattan demeure un des rejetons du genre les plus célèbres, il n'a pourtant de post-apocalyptique que son postulat et quelques vagues décors en introduction. Car malin comme un singe, Bruno Mattei (et son inséparable compère Claudio Fragasso), concentre l'action à l'intérieur de bâtiments abandonnés. De fait, nous sommes là davantage dans l'horreur (qui nous offre quelques cadavres bien gore) que dans la SF d'anticipation. En dépit du non jeu des comédiens, de ces rats qui font plus sourire que peur, d'une musique façon Bontempi et d'une scène finale qui sombre franchement dans le ridicule, Les Rats de Manhattan reste ce que Mattei a sans doute fait de moins pire avec Virus Cannibale. Le niveau n'est pas très élevé mais ce nanar assure une bonne tranche de rigolade. (vu le 19/11/2018)
AU PIF
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Bruno Mattei et Claudio Fragasso | Les 7 gladiateurs (1983)
Si on peut au moins reconnaître à Bruno Mattei la volonté sympathique, quoique plus mercantile qu'artistique, de maintenir en vie le cinéma de genre italien à un moment, les années 80, où ce type de série B ne fait plus recette, force est aussi d'admettre qu'il lui aura surtout donné le coup de grâce, à l'image de ces 7 gladiateurs qui pille sans vergogne dans le western fameux de John Sturges et dans Excalibur. Toujours flanqué de son scénariste Claudio Fragasso dont la mise en scène lui est également attribuée, Mattei tente ici de surfer sur le modeste revival du péplum dans le sillage du Hercule de Luigi Cozzi dont il reprend une bonne partie du casting !
C'est mal joué, mal filmé et la course de char trahit avant tout le manque de moyen et plus encore l'absence de talent du lascar. Même si Lou Ferrigno est aussi expressif qu'un bout de rocher et que Dan Vadis en fait des tonnes, ce nanar est donc l'occasion de réunir quelques malabars du péplum italien tel que Brad Harris, secondés par l'indispensable Salvatore Borgese et Sybil Danning, caution charme de cette série Z qui se laisse voir sans déplaisir mais d'un oeil distrait quand même !
C'est mal joué, mal filmé et la course de char trahit avant tout le manque de moyen et plus encore l'absence de talent du lascar. Même si Lou Ferrigno est aussi expressif qu'un bout de rocher et que Dan Vadis en fait des tonnes, ce nanar est donc l'occasion de réunir quelques malabars du péplum italien tel que Brad Harris, secondés par l'indispensable Salvatore Borgese et Sybil Danning, caution charme de cette série Z qui se laisse voir sans déplaisir mais d'un oeil distrait quand même !
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