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Stelvio Massi | Moto Massacre (1980)
Généralement prometteurs, les films bis italiens ne se montrent malheureusement pas toujours à la hauteur de ce que leur sujet, leur casting ou leur affiche annoncent. Tel est le cas de Moto Massacre qui semble promettre une pelloche bien testiculeuse, ce que le grand (à tous points de vue) Fabio Testi souligne plus encore par sa présence virile et puissante. Que Stelvio Massi (Un flic explosif), solide artisan du polar urbain à l'italienne, soit aux commandes, explique aussi pourquoi nous placions de raisonnables espoirs dans ce Speed Cross qui plus est écrit par Steno. Las, le résultat se révèle quelque peu décevant, avant tout prétexte pour offrir à Remi Julienne l'occasion de s'amuser avec des motos. Sorte de Rollerball avec des brèles (comme le suggère un de ses titres alternatifs, Roller Cross), le film est à peine sauvé par Testi qui parait ne pas trop croire à cette histoire, très loin en tout cas de sa performance féline et brutale de La guerre des gangs tourné en cette même année 1980. Pimenté par la beauté de Daniela Poggi, le tout se suit toutefois sans déplaisir ni ennui, entre castagne et affrontements motorisés. Massi et Testi se retrouveront néanmoins quelques mois plus tard avec Speed Driver, tourné dans la foulée, dans le milieu des courses automobiles cette fois-ci et avec Senta Berger ! (vu le 06.01.2019)
Cesare Canevari | La dernière orgie du IIIème Reich (1977)
En quelques mots : La dernière orgie du IIIème Reich, également exploité sous le titre Des filles pour le bourreau, est un peu à la nazisploitation ce que Cannibal Holocaust est au film de cannibales, une sorte d'aboutissement. Signée Cesare Canevari (Matalo), l'oeuvre se révèle d'autant plus percutante qu'elle est techniquement bien réalisée. Calqué sur le Portier de nuit de Liliana Cavani, cette Ultimia orgia de la Gestapo ne nous épargne rien, succession aussi hallucinante qu'hallucinée de tortures (au fouet, à la chaux vive...), d'humiliations et viols, qui culmine lors d'un repas où une juive est brûlée puis mangée. Flirtant avec le porno, la pellicule patauge dans les perversions les plus crapoteuses (coprophagie etc...). On sort du visionnage avec la nausée, ne sachant pas trop ce que Canevari a cherché à faire : choquer à tout prix dans une débauche de séquences dégueulasses et malsaines ? Livrer une dénonciation, une réflexion sur l'horreur et le mal absolu ? En tout cas, en créant un envoûtement nauséeux et trouble, son film creuse de profonds stigmates dans la mémoire. Dommage que le DVD, édité par l'incontournable Artus, ne propose pas de présentation comme à l'accoutumée. Il eut pourtant été intéressant d'en suivre l'analyse par un cinéphile chevronné...
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