AU PIF

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Julio Buchs | Les 4 desperados (1969)
























Western réputé bien que relativement méconnu, Les 4 desperados mérite en effet le détour. Si son titre laisse augurer une petite pellicule de série comme l'Europe en usinait alors à la pelle, ce film réalisé par le modeste Julio Buchs a l'intelligence de se démarquer justement de la production courante.

Ernest Borgnine (1917-2012)


John Trent | Self Defense (1974)
























Connu sous son titre original (Sunday In The Country) ou alternatif (Vengeance Is Mine), Self Defense bénéficie aujourd'hui d'une très belle édition (Mediabook avec DVD + BluRay....) mitonnée par l'indispensable Artus Films.

Richard Fleischer | Les inconnus dans la ville (1955)
























Après d'être fait la main avec toute une série de polars de série B survoltés et bénis des cinéphiles tels que L'assassin sans visage (1949) et surtout L'énigme du Chicago Express (1952), Richard Fleischer accède la première division grâce au fameux 20 000 lieues sous les mers.

Ronald Neame | L'aventure du Poseidon (1972)
























Réalisé en 1972 par le britannique Ronald Neame, L'aventure du Poseidon fait partie des fleurons du film catastrophe des années 70 dont il coche toutes les cases : un vétéran chevronné derrière la caméra, de gros moyens mis à disposition par un producteur ivre de gigantisme (Irwin Allen qui produira deux ans plus tard la fameuse Tour infernale) et une brochette de comédiens, mêlant gloires vieillies (Shelley Winters), jeunes beautés (Carol Lynley, Pamela Sue Martin) et acteurs bankables (Gene Hackman).

John Sturges | Un homme est passé (1955)


J'ai connu une époque, bien avant internet et les chaînes du câble, où France 3 (alors FR3), diffusait régulièrement des vieux films les après-midi. Je me souviens ainsi avoir découvert Un homme est passé un lundi où je n'étais pas à l'école. Il me semble que j'étais en sixième. Et depuis une trentaine d'années, je le visionne fréquemment. Il faut dire qu'il s'agit sans doute du chef-d'oeuvre de John Sturges, western moderne basé sur la classique unité de temps, de lieu et d'action, où les chevaux sont remplacés par des jeeps. Court - il dure moins d'une heure vingt - et épuré, Bad Day At Black Rock n'en est pas moins d'une grande richesse, jouant sur les contrastes entre le cinémascope et l'isolement de cette bourgade, en fait quelques baraques serrées et écrasées par un vaste paysage aride, entre la vulnérabilité trompeuse de son héros et la brutalité menaçante d"un ennemi patibulaire.
Ainsi, la grande idée du film est d'avoir choisi un manchot comme personnage principal et d'avoir choisi Spencer Tracy pour l'interpréter, habitué aux rôles bienveillants. Avec sa chevelure blanche, il a l'air d'être un grand-père tranquille et inoffensif pour lequel on s'inquiète vite, seule face à des habitants qui cherchent farouchement à défendre le terrible secret qui les lie. En fait, il n'en est rien. Ne se laissant pas intimider et maniant l''arme de l'ironie, il découvrira la vérité, glaçante. De ce point de vue, Un homme est passé s'inscrit dans la lignée d'un cinéma libéral, illustrant le sort peu connu réservé aux Japonais installés sur le sol Américain pendant la Seconde Guerre mondiale et après, rappelant l'existence de camps de concentration, sujet encore tabou aujourd'hui. Sans faire dans la démonstration facile, l'oeuvre interroge sur la lâcheté humaine et les préjugés. Rien nous est dit sur l'origine de MacCready qui traverse l'histoire comme une silhouette mystérieuse et tenace. Les circonstances de la mort de Komoko ne sont pas plus représentées à l'écran. Avec intelligence, Sturges laisse le spectateur les deviner et reconstituer le drame jusqu'à l'abstraction. Bien sûr, le film reste fameux également pour son affiche qui réunit Tracy donc mais aussi Walter Brennan, Dean Jagger, la belle Anne Francis et une remarquable brochette de salauds (Robert Ryan, Lee Marvin et Ernest Borgnine). (Vu le 21/03/2018 / Source : DVD)