Si l’on fait exception du diptyque A Night At The Opera / A Day At The Races, chaque album de Queen se révèle toujours différent de son prédécesseur.
AU PIF
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Claude Zidi | La zizanie (1978)
Après le triomphe populaire de l'aile ou la cuisse, Christian Fechner, Claude Zidi et Louis de Funès remettent le couvert deux ans plus tard avec La zizanie.
Lee Madden | La nuit de la panthère noire (1978)
On aime bien Donald Pleasence, toujours bon même quand le film dans lequel il joue ne l'est pas. S'il a souvent cachetonné, cela ne se voit jamais à l'écran car il est capable de débiter n'importe quelle réplique avec un sérieux qui laisse admiratif.
KröniK | Whitesnake - Snakebite (1978)
Loin de la machine à tubes typée hard US de la fin des années 80, le Serpent blanc œuvre alors dans un hard bluesy d’excellente facture, gorgé de feeling et à l’origine de chansons savoureuses.
Suite au split de Deep Purple, ses anciens membres se lancent chacun dans des carrières solo. Dès 1977, le chanteur David Coverdale fonde son propre groupe, Whitesnake et publie une ribambelle d’albums en l’espace de trois ans seulement. Enregistré entre Northwind (1977) et Trouble (1978), et produit par le fidèle Martin Birch (Purple, Rainbow…) ainsi que par l’ancien bassiste du Pourpre profond, Roger Glover (le temps de cinq titres), Snakebite, premier (mini) album à sortir sous la bannière Whitesnake (les deux précédents opus l’ont été en tant que disques solo du chanteur) s’avère déjà représentatif de la première partie de carrière du groupe.
Loin de la machine à tubes typée hard US de la fin des années 80, le Serpent blanc œuvre alors dans un hard bluesy d’excellente facture, gorgé de feeling et à l’origine de chansons savoureuses ; en parfaite osmose avec le chant rauque et suave de Coverdale. Accompagné de musiciens talentueux, dont certains le seconderont longtemps (Micky Moody et Bernie Mardsen aux guitares, ainsi que Neil Murray à la basse), le chanteur livre huit morceaux qui puisent leur inspiration directement dans le dernier album de Deep Purple, Come Taste The Band, mais en plus bluesy encore ; et quand bien même Snakebite, qui se compose en fait de quatre titres inédits (les quatre premiers) et de quatre autres extraits de Northwinds, ne se pose peut-être pas en incontournable de la formation (quoique), certains de ses titres se révèlent être de petites perles . Citons l’entraînant “ Come On ” justement, le superbe et lent “ Ain’t No Love In The Heart Of The City (un classique) ou les imparables “ Steal Away ” et “ Keep On Giving Me Love ”, sans oublier “ Queen Of Heart ” et ses lignes de piano à la Supertramp et bénéficiant d’une architecture plus recherchée, cependant que le sommet du disque est sans doute atteint avec le racé et puissant “ Only My Soul ”. Comme souvent à l’époque, Snakebite est très court (36 minutes environ), mais il n’y a rien à jeter dessus, contrairement aux productions actuelles, souvent remplies jusqu’à la gueule de chansons inégales. Ce n’est pas le cas ici. (2006)
Suite au split de Deep Purple, ses anciens membres se lancent chacun dans des carrières solo. Dès 1977, le chanteur David Coverdale fonde son propre groupe, Whitesnake et publie une ribambelle d’albums en l’espace de trois ans seulement. Enregistré entre Northwind (1977) et Trouble (1978), et produit par le fidèle Martin Birch (Purple, Rainbow…) ainsi que par l’ancien bassiste du Pourpre profond, Roger Glover (le temps de cinq titres), Snakebite, premier (mini) album à sortir sous la bannière Whitesnake (les deux précédents opus l’ont été en tant que disques solo du chanteur) s’avère déjà représentatif de la première partie de carrière du groupe.
Loin de la machine à tubes typée hard US de la fin des années 80, le Serpent blanc œuvre alors dans un hard bluesy d’excellente facture, gorgé de feeling et à l’origine de chansons savoureuses ; en parfaite osmose avec le chant rauque et suave de Coverdale. Accompagné de musiciens talentueux, dont certains le seconderont longtemps (Micky Moody et Bernie Mardsen aux guitares, ainsi que Neil Murray à la basse), le chanteur livre huit morceaux qui puisent leur inspiration directement dans le dernier album de Deep Purple, Come Taste The Band, mais en plus bluesy encore ; et quand bien même Snakebite, qui se compose en fait de quatre titres inédits (les quatre premiers) et de quatre autres extraits de Northwinds, ne se pose peut-être pas en incontournable de la formation (quoique), certains de ses titres se révèlent être de petites perles . Citons l’entraînant “ Come On ” justement, le superbe et lent “ Ain’t No Love In The Heart Of The City (un classique) ou les imparables “ Steal Away ” et “ Keep On Giving Me Love ”, sans oublier “ Queen Of Heart ” et ses lignes de piano à la Supertramp et bénéficiant d’une architecture plus recherchée, cependant que le sommet du disque est sans doute atteint avec le racé et puissant “ Only My Soul ”. Comme souvent à l’époque, Snakebite est très court (36 minutes environ), mais il n’y a rien à jeter dessus, contrairement aux productions actuelles, souvent remplies jusqu’à la gueule de chansons inégales. Ce n’est pas le cas ici. (2006)
Irvin Kershner | Les yeux de Laura Mars (1978)
Si sa carrière après L'empire contre-attaque (1981) s'est résumée à un James Bond (Jamais plus jamais - 1983), épisode non officiel de la franchise, et à la suite de Robocop, Irvin Kershner a eu une vie plus intéressante avant de participer à la saga imaginée par George Lucas. Loving (1970), Raid sur Entebbe (1976), La revanche d'un homme cheval (1976) et surtout Les Yeux de Laura Mars (1978) l'ont doucement imposé comme un solide faiseur, même s'il n'y est souvent pas pour grand chose, preuve en est de ce dernier qui doit tout à John Carpenter qui l'a écrit. Thriller habile et séduisant aux confins du fantastique, ce film peut être vu comme une relecture américaine du giallo dont il ne possède cependant ni la force visuelle et sanglante ni l'érotisme morbide.
S'il tient en haleine tout du long, porté par une belle distribution et la chanson-titre interprétée par Barbara Streisand à laquelle la production a préféré Faye Dunaway pour jouer la photographe-médium, le résultat parait bien sage et trop prévisible, l'identité du tueur ne faisant aucun doute dès l'apparition de Tommy Lee Jones (dans un de ses premiers rôles au cinéma après le Légitime violence de John Flynn), au regard trop sombre pour être honnête. On a beau tenté de nous aiguiller sur la (fausse) piste d'un Brad Dourif hirsute, cela ne prend pas... (Vu le 08/04/2018 / Source : DVD)
_______________________________________________________________________________________S'il tient en haleine tout du long, porté par une belle distribution et la chanson-titre interprétée par Barbara Streisand à laquelle la production a préféré Faye Dunaway pour jouer la photographe-médium, le résultat parait bien sage et trop prévisible, l'identité du tueur ne faisant aucun doute dès l'apparition de Tommy Lee Jones (dans un de ses premiers rôles au cinéma après le Légitime violence de John Flynn), au regard trop sombre pour être honnête. On a beau tenté de nous aiguiller sur la (fausse) piste d'un Brad Dourif hirsute, cela ne prend pas... (Vu le 08/04/2018 / Source : DVD)
Alfredo Zacarias | Les abeilles (1978)
Suite au gigantesque succès des Dents de la mer, qui fait rêver plus d'un producteur, les années 70 voit tous les animaux de la création se transformer en ennemis agressifs, attaquant le monde civilisé. Si L'inévitable catastrophe( Irwin Allen - 1978) ne restera déjà pas dans les mémoires des cinéphiles, au moins a-t-il pour lui sa luxueuse distribution et de confortables moyens, autant de qualités que l'on ne peut mettre à l'actif de The Bees, nanar bricolé par le mexicain Afredo Zacarias, vieux routier du bis dont on préfère le Demonoid (1981).
Entre dialogues ineptes, musique à coté de la plaque et un John Saxon quand même peu crédible en professeur, il n'y a ici pas grand chose à se mettre sous la dent, hormis le plaisir de revoir John Carradine dans une pellicule à peine horrifique mais somme toute sympathique.
Entre dialogues ineptes, musique à coté de la plaque et un John Saxon quand même peu crédible en professeur, il n'y a ici pas grand chose à se mettre sous la dent, hormis le plaisir de revoir John Carradine dans une pellicule à peine horrifique mais somme toute sympathique.
Antonio Bido | Terreur sur la lagune (1978)
Si La soeur d'Ursula, publié au même moment par Le chat qui fume, montre le giallo à bout de souffle, il n'en va au contraire pas de même de Terreur sur la lagune qui témoigne quant là lui d'une inventivité certaine, laquelle va de paire avec un respect des codes du genre : énigme alambiquée, meurtres graphiques, pointe d'érotisme...
Citant le Hitchcock de Sueurs froides, notamment pour ce final au sommet d'un clocher, Antonio Bido, dont ce n'est que le second film après Il gatto dagli occhi di giada, se nourrit du cadre lugubre offert par Venise et l'île de Murano, qu'il drape dans une ambiance à la fois gothique, malsaine et empreinte d'une religiosité trouble. Comme souvent avec les réalisateurs italiens, la géographie demeure presque un personnage à part entière. Soulignée par la partition obsédante de Stelvio Cipriani, l'intrigue progresse avec une lenteur toute étudiée, installant le spectateur dans un climat envoûtant. Animé par de solides comédiens dont Craig Hill ou la belle Stefania Casini (1900), Solamente Nero bénéficie d'une aura culte totalement justifiée.
Citant le Hitchcock de Sueurs froides, notamment pour ce final au sommet d'un clocher, Antonio Bido, dont ce n'est que le second film après Il gatto dagli occhi di giada, se nourrit du cadre lugubre offert par Venise et l'île de Murano, qu'il drape dans une ambiance à la fois gothique, malsaine et empreinte d'une religiosité trouble. Comme souvent avec les réalisateurs italiens, la géographie demeure presque un personnage à part entière. Soulignée par la partition obsédante de Stelvio Cipriani, l'intrigue progresse avec une lenteur toute étudiée, installant le spectateur dans un climat envoûtant. Animé par de solides comédiens dont Craig Hill ou la belle Stefania Casini (1900), Solamente Nero bénéficie d'une aura culte totalement justifiée.
Enzo Milioni | La soeur d'Ursula (1978)
Reconnaissons qu'à la fin des années 70, il ne reste déjà plus grand chose du giallo. Le genre a été pressé comme un citron et son jus s'est tari. Réalisé en 1978 par Enzo Milioni, La soeur d'Ursula illustre parfaitement ce déclin, ultime rejeton d'une mode qui ne trouve son salut que dans un érotisme de plus en plus exacerbé.
Ici l'intrigue se dilate très vite au profit de scènes de sexe torrides mais gratuites et on finit par se désintéresser d'un récit classique où la quête de l'identité du meurtrier progresse sans conviction. Au final, on ne retient de cette production, outre ses nombreuses séquences épicées, que cette arme en forme de godemichet et les couloirs de l'hôtel où se situe l'action, filmés non sans brio par une caméra mobile qui multiplient les travellings et autres plongées.
Ici l'intrigue se dilate très vite au profit de scènes de sexe torrides mais gratuites et on finit par se désintéresser d'un récit classique où la quête de l'identité du meurtrier progresse sans conviction. Au final, on ne retient de cette production, outre ses nombreuses séquences épicées, que cette arme en forme de godemichet et les couloirs de l'hôtel où se situe l'action, filmés non sans brio par une caméra mobile qui multiplient les travellings et autres plongées.
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KröniK | Kate Bush - Lionheart (1978)
Premier contact avec un album, certaines pochettes accrochent toutefois plus que d'autres la mémoire. Telle est le cas de celle de "Lionheart", où l'on est tout étonné de découvrir la chanteuse sous le déguisement d'un lion, à quatre pattes sur une caisse en bois, en une posture qui pourrait être ridicule mais qui réussit pourtant à exsuder une sorte de naïveté érotique qui résume à merveille le charme unique de celle qui est alors encore une jeune femme, dont les lignes vocales de petite fille sous lesquelles couve cependant une mélancolie diffuse, sont autant capables de séduire que de repousser. Enfanté quelques mois à peine après "The Kick Inside", offrande qui a révélé son talent pour le moins singulier, ce deuxième album se voit généralement oublié au profit de son prédécesseur, alors qu'en réalité les dix pièces qui l'animent ont été écrites, comme leurs devancières, longtemps avant, lorsque l'Anglaise n'était encore qu'une adolescente, fraîchement repérée par David Gilmour. De fait, contrairement à ce que l'on pourrait craindre, "Lionheart" n'a pas été composé dans l'urgence afin de capitaliser sur le succès de son aîné, quand bien même on peut penser que EMI a dû presser la chanteuse pour qu'elle accouche au plus vite d'un nouvel opus. Capturé par la même équipe (ou presque), dont le claviériste et producteur Andrew Powell, il se rapproche naturellement de "The Kick Inside" sans pour autant n'en être qu'une pâle ou simple resucée. Au contraire, et nonobstant d'évidentes similarités, à commencer par l'identité déjà affirmée de son auteur, il possède un charme qui lui est propre, à la fois moins évolutif mais tout aussi magique dans ses ambiances (faussement) légères, à l'image d'un 'In Search Of Peter Pan', de loin assez proche du matriciel 'Wurthering Heights' mais habité de nuances enchanteresses. En dépit de ses mélodies d'une simplicité trompeuse ('Symphony In Blue'), "Lionheart" recèle en réalité des trésors d'écriture où les atmosphères sont reines, comme l'illustrent l'étonnant 'Don't Push Your Foot On The Heartbrake' dont les traits, tour à tour délicats ou plus durs, ne cessent de changer ,ou ce 'Wow' plus intéressant que ce que son titre laisse croire. Corollaire de cette richesse mélodique, l'œuvre témoigne que, si la voix acidulée, quoique parfois plus appuyée, de la maîtresse des lieux est l'incontestable fil d'Ariane d'une trame ciselée avec pureté ('In The Warm Room', 'Kashka From Baghdad'), les (autres) instruments ne sont pas en reste. Le piano, d'une suavité baroque, se taille bien entendu la part du lion ('Fullhouse') mais n'étouffe jamais les nombreux musiciens qui l'accompagnent, témoin ce 'Hammer Horror', hommage à la firme cinématographique spécialisée dans l'épouvante, que propulse une partition haute en couleurs. Faux-frère jumeau de "The Kick Inside", "Lionheart" se révèle être une irrésistible sucrerie enrobée de cette naïveté que teinte une gravité aérienne, qui n'appartient définitivement qu'à cette fascinante déesse pour laquelle nous aurons toujours une tendresse particulière. (2016)
James Fargo | Doux, dur et dingue (1978)
En quelques mots : Avec Bronco Billy et Ca va cogner, Doux, dur et dingue s’inscrit, malgré les combats qui le jalonnent, dans la veine non violente de Clint Eastwood qui souhaite alors montrer un aspect plus tendre de sa personnalité. L’histoire est construite autour de ces deux concepts : Clint partageant la vedette avec un singe pour la comédie et pratiquant la boxe pour le côté action. Le cinéaste évoque déjà, quoique de façon moins grave, le noble art, qui sera plus tard la toile de fond de son chef-d’œuvre Million Dollar Baby. Bien que peu personnel, le film démontre déjà la tendresse de Clint Eastwood pour une certaine Amérique, l’Amérique provinciale et celle des bars de country. On retrouve aussi son attirance pour ceux qui vivent en marge de la société et se rassemblent pour former une sorte de petite famille, à l’image de cette troupe de comédiens qui apparaît à cette époque dans la plupart de ses œuvres, des gueules telles que Geoffrey Lewis, Bill McKinney, John Quade, William O’Connell, Dan Vadis ou Gregory Walcott. Un peu à la manière de John Ford, il aime à s’entourer d’une même équipe d’acteurs et de techniciens. Comédie d’action, Doux, dur et dingue s’avère très drôle, bien qu’il s’agisse d’un humour pas toujours du meilleur goût et reposant essentiellement sur Clyde qui boit de la bière, pète et fait des doigts d’honneur, sur une grand-mère au langage ordurier et sur le gang des Veuves Noires, motards pathétiques que même Mémé parvient à ridiculiser. Il faut noter aussi un rapide et savoureux clin d’œil au Bon, la brute et le truand. Doux, dur et dingue demeure un film sympathique et sans prétention, et un de ses plus gros succès. Succès que la Warner n’avait pas du tout prévu, pensant que ce type de projet eut davantage convenu à Burt Reynolds qui vient alors de triompher grâce à Cours après moi shérif. Une suite sera tournée en 1980, Ca va cogner, dirigée par Buddy Van Horn. Ajoutons qu’il s’agit de la dernière collaboration de Eastwood avec James Fargo, suite à des différents survenus sur le plateau.
Chez Zone-Téléchargement
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