Reconnaissons qu'à la fin des années 70, il ne reste déjà plus grand chose du giallo. Le genre a été pressé comme un citron et son jus s'est tari. Réalisé en 1978 par Enzo Milioni, La soeur d'Ursula illustre parfaitement ce déclin, ultime rejeton d'une mode qui ne trouve son salut que dans un érotisme de plus en plus exacerbé.
Ici l'intrigue se dilate très vite au profit de scènes de sexe torrides mais gratuites et on finit par se désintéresser d'un récit classique où la quête de l'identité du meurtrier progresse sans conviction. Au final, on ne retient de cette production, outre ses nombreuses séquences épicées, que cette arme en forme de godemichet et les couloirs de l'hôtel où se situe l'action, filmés non sans brio par une caméra mobile qui multiplient les travellings et autres plongées.
Ici l'intrigue se dilate très vite au profit de scènes de sexe torrides mais gratuites et on finit par se désintéresser d'un récit classique où la quête de l'identité du meurtrier progresse sans conviction. Au final, on ne retient de cette production, outre ses nombreuses séquences épicées, que cette arme en forme de godemichet et les couloirs de l'hôtel où se situe l'action, filmés non sans brio par une caméra mobile qui multiplient les travellings et autres plongées.
IMDB
Amazon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire