A lui tout seul, Flossie rachète la médiocrité de la collection sexploitation de Bach Films. Réalisée par Mac Ahlberg, il s'agit d'une oeuvre culte du cinéma érotique suédois des années 70.
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Mac Ahlberg | Flossie (1974)
A lui tout seul, Flossie rachète la médiocrité de la collection sexploitation de Bach Films. Réalisée par Mac Ahlberg, il s'agit d'une oeuvre culte du cinéma érotique suédois des années 70.
Georg Tressler | 2069 : A Sex Odyssey (1974)
Ceux qui, en visionnant 2069 : A Sex Odyssey, espéraient peut-être tomber sur un space opera sexy en seront pour leur frais. Des nichons, il y en a mais point de vaisseaux spatiaux ni de pistolets laser à l'horizon.
John Trent | Self Defense (1974)
Connu sous son titre original (Sunday In The Country) ou alternatif (Vengeance Is Mine), Self Defense bénéficie aujourd'hui d'une très belle édition (Mediabook avec DVD + BluRay....) mitonnée par l'indispensable Artus Films.
Joseph Sargent | Les pirates du métro (1974)
Tiré d'un bouquin de John Godey, qui partage d'ailleurs la paternité du scénario avec Peter Stone, auteur des meilleurs Stanley Donen des sixties (Charade, Arabesque), Les pirates du métro demeure, quarante-cinq après sa sortie, un des mètres étalons du polar des années 70, nerveux et concis, expliquant à la fois que Quentin Tarantino s'en soit inspiré pour Reservoir Dogs dont les protagonistes portent également des noms de couleurs et que Tony Scott ait tenté, sans grande réussite, d'en commettre un remake, L'attaque du métro 123 (2009).
A lire | Ferd & Beverly Sebastion | Les marais de la haine (1974)
Après les filles de la jungle, Artus inaugure une nouvelle collection consacrée aux rednecks, qui sont à l'origine d'un sous-genre du cinéma bis US appelé la Hicksploitation. Les marais de la mort et sa suite tardive, La vengeance de la femme au serpent (1988) ouvrent le bal. Sorti sur les écrans en 1974, dans le sillage des Délivrance et Massacre à la tronçonneuse, Gator Bait (son titre original) possède un statut modeste sans doute parce qu'il se montre trop timoré en terme de violence graphique et sexuelle alors même que son sujet annonce un film dur, bien sale et poisseux. S'il n'est pas vraiment le rape & revenge promis, il nous tient pas moins en haleine et ce malgré un ventre mou à mi parcours. Mais après la tentative de viol débouchant sur la mort de la soeur de Désirée, assez rude, le film gagne en tension. Outre une mise en scène nerveuse, illustrée par une ouverture haletante avec les deux bateaux qui se poursuivent, celui-ci tire sa force en alignant tous les invariants propres à la hicksploitation avec son décor moite de marécages et sa belle galerie de dégénérés incestueux. Surtout, il y a la regrettée Claudia Jennings dans un rôle quasi muet, ancienne playmate à la beauté rousse incandescente. Comme les autres personnages féminins très sexualisés, elle se montre désirable avec beaucoup de naturel. Un bon (petit) film ! (vu le 08/01/2019)
Paul Maslansky | Sugar Hill (1974)
La Blacksploitation a essaimé dans de nombreux genres, le polar surtout (Shaft, Coffy etc...), le western mais aussi le fantastique, à l'image de Blacula ou de ce Sugar Hill que réalise Paul Maslansly en 1974, dont c'est la seule incursion derrière la caméra. Ce film puise dans le folklore voodoo pour exploiter le thème des zombies à la sauce black. Quoique sympathique, le résultat ne convainc qu'à moitié à cause de son rythme trop lent et paralysé par les situations répétitives qu'impose le sujet de la vengeance. De fait, timoré en matière d'hémoglobine, il échoue à faire peur. Reste ce cachet typique de la blacksploitation (l'érotisme en moins) tandis que la beauté de Marki Bey, quant à elle, sauve de justesse l'ensemble de l'ennui. (vu le 02/12/18)
KröniK | West, Bruce & Laing - Live 'n' Kickin' (1974)
Troisième et dernier album de ce power-trio, Live ‘n’ Kickin’, comme son nom l’indique, est donc un live. Mais contrairement à la plupart des albums de ce type, il ne s’agit pas d’un best of déguisé, le track listing ne se résumant qu’à quatre morceaux seulement, chacun étant d’une durée conséquente à la manière de ce qui se faisait dans les années 70. De plus, aucune chanson n’est extraite du second (et meilleur) disque, Whatever Turns You On (1973).
Malgré tout, et même s’il ne constitue donc pas l’album adéquat pour découvrir le groupe, Live ‘n’ Kickin’ demeure un bon live où éclate le talent de ses membres, du jeu de guitare bluesy et parfois furieux de l’imposant Leslie West (c’est lui qui se taille d’ailleurs la part du lion) à la batterie de Corky Laing en passant par les lignes de basse du légendaire Jack Bruce. Les meilleurs titres sont aussi les deux plus longs car ils prennent des allures de jams : “ Play With Fire ” (des Rolling Stones) et surtout “ Powerhouse Sod ”. (2006)
Malgré tout, et même s’il ne constitue donc pas l’album adéquat pour découvrir le groupe, Live ‘n’ Kickin’ demeure un bon live où éclate le talent de ses membres, du jeu de guitare bluesy et parfois furieux de l’imposant Leslie West (c’est lui qui se taille d’ailleurs la part du lion) à la batterie de Corky Laing en passant par les lignes de basse du légendaire Jack Bruce. Les meilleurs titres sont aussi les deux plus longs car ils prennent des allures de jams : “ Play With Fire ” (des Rolling Stones) et surtout “ Powerhouse Sod ”. (2006)
Richard T. Heffron | On a trahi un flic (1974)
On a trahi un flic, titre français un peu idiot comme souvent auquel on préfère l'original Newman's Law, offrait un programme plutôt excitant : Richard T. Heffron (Les rescapés du futur, Un couple en fuite) derrière la caméra, George Peppard (que le réalisateur venait de diriger dans la série Banacek), devant, comédien qu'on aime bien et pas seulement parce qu'il nous rappelle L'agence tous risques de notre adolescence, pour un polar saupoudré d'une touche de blacksploitation, tourné en plein milieu de notre décennie cinématographique favorite, cela promettait un film hard boiled dans la lignée des Flics ne dorment pas la nuit de Fleischer. Nous en sommes loin, malheureusement. Agréable à regarder, On a trahi un flic ne s'élève jamais au-dessus d'un produit de série. Dommage pour Peppard dont la mollesse coutumière colle bien à un personnage de flic fatigué en lutte contre la corruption.
Entre un père malade et les lunettes qu'il doit porter pour lire, il compose un héros las et crépusculaire qui méritait mieux qu'un scénario peu trépidant... (Vu le 12/08/2018)
Entre un père malade et les lunettes qu'il doit porter pour lire, il compose un héros las et crépusculaire qui méritait mieux qu'un scénario peu trépidant... (Vu le 12/08/2018)
John Boorman | Zardoz (1974)
Je me souviens avoir découvert Zardoz quand j'étais môme, à la télévision, diffusé en première partie de soirée sur FR3, chose impensable aujourd'hui ! S'il peut paraître tout aussi étonnant que la Fox, un grand studio, ait produit un film aussi invendable, c'est oublier que nous sommes alors en plein dans les années 70, décennie riche en pellicules d'anticipation et en cinéma "autre". Mais l'oeuvre de Boorman n'a en réalité pas grand chose en commun avec les Soleil Vert et autre THX 1138. Chez le Britannique, la SF sert de prétexte à élaborer un récit philosophique qui fonctionne par l'allégorie. Après avoir culminé dans le réalisme brutal avec Délivrance, le réalisateur inaugure avec Zardoz un corpus poétique et fantasmagorique dans lequel Le seigneur des anneaux qui voulait adapter, aurait eu toute sa place.
Moqué pour ses effets spéciaux, la tenue de Sean Connery et son esthétisme un peu Flower Power, par certains qui le considèrent comme un nanar ridicule, Zardoz propose pourtant un univers extrêmement élaboré, totalitaire et sexuellement refoulé, qui pioche chez Le magicien d'Oz bien entendu mais aussi dans le Metropolis de Fritz Land voire chez H.G. Wells et Sa machine à explorer le temps. Abstrait et irréel, le film fascine autant qu'il intrigue et reste une oeuvre forte grâce à la puissance de son imaginaire et des choix artistiques de John Boorman. Inclassable. (Vu le 21/04/2018 / Source : DVD)
Moqué pour ses effets spéciaux, la tenue de Sean Connery et son esthétisme un peu Flower Power, par certains qui le considèrent comme un nanar ridicule, Zardoz propose pourtant un univers extrêmement élaboré, totalitaire et sexuellement refoulé, qui pioche chez Le magicien d'Oz bien entendu mais aussi dans le Metropolis de Fritz Land voire chez H.G. Wells et Sa machine à explorer le temps. Abstrait et irréel, le film fascine autant qu'il intrigue et reste une oeuvre forte grâce à la puissance de son imaginaire et des choix artistiques de John Boorman. Inclassable. (Vu le 21/04/2018 / Source : DVD)
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