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Lee Madden | La nuit de la panthère noire (1978)
























On aime bien Donald Pleasence, toujours bon même quand le film dans lequel il joue ne l'est pas. S'il a souvent cachetonné, cela ne se voit jamais à l'écran car il est capable de débiter n'importe quelle réplique avec un sérieux qui laisse admiratif.

Camillo Mastrocinque | Un Ange pour Satan (1966)


Les égéries du cinéma d'épouvante sont rares. Barbara Steele ne fut pas seulement la plus célèbres de ces vamps de l'effroi mais surtout la plus fascinante, la plus atypique, ceci expliquant sans doute cela. Quoique réalisé par un metteur en scène qui n'est pas un spécialiste du genre, Mastrocinque n'ayant alors à son actif que La crypte du vampire (1964), Un ange pour Satan est typique à la fois de cette horreur gothique à l'italienne et des films de Barbara Steele qu'elle vampirise avec sa beauté glaciale et magnétique. Décors sinistres, magnifiés par le noir et blanc, récit d'une possession diabolique, voyageur qui débarque dans une vaste demeure à l'ambiance pesante et obscurs secrets de famille définissent une oeuvre qui pourrait être classique tant dans le fond que dans la forme mais que le trouble érotisme qu'exsude la comédienne rend plus hypnotique encore.
Sadomasochisme et saphisme pointent leurs appâts d'une manière des plus équivoques. Aux côtés de la belle, notons la présence de Anthony Steffen loin de son cadre westernien habituel et que Un ange pour Satan nous fait regretter qu'il ne se soit pas davantage aventuré dans ce domaine gothique qui sied parfaitement à son physique victorien...












William Castle | 13 Ghosts (1960)


On ne peut qu'avoir de la sympathie pour William Castle qui, après avoir touché à tous les genres, s'est imposé comme un des petits maîtres de l'horreur à bon marché, réputé pour ses astuces publicitaires plus que pour son talent de metteur en scène. Moins célèbre que La nuit de tous les mystères (1959) avec Vincent Price ou que des suspenses recyclant de vieilles gloires hollywoodiennes, de Joan Crawford dans La meurtrière diabolique (1964) à Barbara Stanwyck dans Celui qui n'existait pas (1964), 13 Ghosts est assez révélateur de son style, invitant les spectateurs à se munir de lunettes spéciales pour distinguer à l'écran les fameux fantômes.
Bien troussé, bénéficiant d'un beau noir et blanc, le film ne fait cependant pas très peur, comparé à d'autres histoires de maison hantée à commencer bien sûr par le mètre-étalon du genre, La maison du diable (1963). Mais on passe un bon moment dans cette vieillie bicoque peuplée de personnages inquiétants et l'ensemble quoique mineur, possède cent fois plus de charme que l'insipide remake qui n'aura pas manqué d'être produit. Et puis, il a y a la belle et trop rare Jo Morrow...

Chez l'UFSF


Roy Ward Baker | Les 7 vampires d'or (1974)


Pour regarder "Les 7 vampires d'or" ?
Parce que Roy Ward Baker reste, avec Terence Fisher, le grand réalisateur de la Hammer, même si on l'a connu plus inspiré, de The Vampire Lovers à Asylum, des Monstres de l'Espace au Cavalier noir.
Parce que le film se veut une tentative, cependant à moitié ratée, de faire de l'horreur gothique à la sauce soja, suivant la volonté de Michael Carreras de surfer sur la vague kung-fu alors en pleine explosion commercial.
Parce que Peter Cushing semble pourtant y croire, c'est ce  qu'on appelle le talent.
Parce que les maquillages ne font pas peur du tout.
Parce que James Bernard sait toujours souligner avec brio la tension et l'effroi, accouchant d'une partition presque trop réussie pour un film improbable.
Parce qu'il s'agit du dernier Dracula produit par la Hammer après les deux Alan Gibson, Dracula 73 et Dracula vit toujours à Londres.

Chez l'UFSF