On ne peut qu'avoir de la sympathie pour William Castle qui, après avoir touché à tous les genres, s'est imposé comme un des petits maîtres de l'horreur à bon marché, réputé pour ses astuces publicitaires plus que pour son talent de metteur en scène. Moins célèbre que La nuit de tous les mystères (1959) avec Vincent Price ou que des suspenses recyclant de vieilles gloires hollywoodiennes, de Joan Crawford dans La meurtrière diabolique (1964) à Barbara Stanwyck dans Celui qui n'existait pas (1964), 13 Ghosts est assez révélateur de son style, invitant les spectateurs à se munir de lunettes spéciales pour distinguer à l'écran les fameux fantômes.
Bien troussé, bénéficiant d'un beau noir et blanc, le film ne fait cependant pas très peur, comparé à d'autres histoires de maison hantée à commencer bien sûr par le mètre-étalon du genre, La maison du diable (1963). Mais on passe un bon moment dans cette vieillie bicoque peuplée de personnages inquiétants et l'ensemble quoique mineur, possède cent fois plus de charme que l'insipide remake qui n'aura pas manqué d'être produit. Et puis, il a y a la belle et trop rare Jo Morrow...
Bien troussé, bénéficiant d'un beau noir et blanc, le film ne fait cependant pas très peur, comparé à d'autres histoires de maison hantée à commencer bien sûr par le mètre-étalon du genre, La maison du diable (1963). Mais on passe un bon moment dans cette vieillie bicoque peuplée de personnages inquiétants et l'ensemble quoique mineur, possède cent fois plus de charme que l'insipide remake qui n'aura pas manqué d'être produit. Et puis, il a y a la belle et trop rare Jo Morrow...
Chez l'UFSF
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