Petit 7'' pouces de onze minutes peut-être, "Cult" n'en demeure pas moins indispensable pour qui a été séduit par "Blues For A Dying Planet", première offrande de Spiral Skies qui dévoilait un doom rock flamboyant, fardé d'un chant féminin aussi démonstratif qu'incantatoire. Les Suédois braconnent bien évidemment sur des terres (très) à la mode mais possède ce supplément d'âme qui les distingue du tout venant. Sans oublier - et surtout - la science ô combien précieuse de la chanson savamment dosée, à la fois moelleuse et énergique.
Démonstration avec ce EP deux titres dont le menu pourtant maigrelet suffit à déclencher la jouissance des grands jours. Le single 'Cult' lui donne donc son nom. Il confirme tout le bien qu'on pensait déjà des Scandinaves. Sur un socle tendre, la belle Frida pose ses lignes vocales de prêtresse antique. Le rythme est lent, les guitares sont généreusement old school, bâtissant un décor sombre et chamarré que hante une mélodie nerveuse et néanmoins magique. Nous sommes conquis.
Avant "Blues For A Dying Planet", grâce auquel nombreux sont ceux à l'avoir découvert, il y a eu le petit galop d'essai "A Queendom To Come" dont le groupe revisite 'The Final Set' avec ce mélange de panache et d'atmosphères soyeuses. Ses racines psychédélique font plus qu'affleurer à la surface d'une composition bucolique et presque progressive dans son ascension orgasmique dont la qualité donne envie de nous (re)plonger dans cet opuscule introductif. En deux pistes, Spiral Skies envoûte son auditoire. Pas sûr toutefois que cela suffise à le faire patienter jusqu'à la mise au monde d'un deuxième album longue durée qui devrait plus encore porter à maturation le potentiel, immense, fermenté par ces premiers pas. L'attente sera interminable. (02.04.2019)
Démonstration avec ce EP deux titres dont le menu pourtant maigrelet suffit à déclencher la jouissance des grands jours. Le single 'Cult' lui donne donc son nom. Il confirme tout le bien qu'on pensait déjà des Scandinaves. Sur un socle tendre, la belle Frida pose ses lignes vocales de prêtresse antique. Le rythme est lent, les guitares sont généreusement old school, bâtissant un décor sombre et chamarré que hante une mélodie nerveuse et néanmoins magique. Nous sommes conquis.
Avant "Blues For A Dying Planet", grâce auquel nombreux sont ceux à l'avoir découvert, il y a eu le petit galop d'essai "A Queendom To Come" dont le groupe revisite 'The Final Set' avec ce mélange de panache et d'atmosphères soyeuses. Ses racines psychédélique font plus qu'affleurer à la surface d'une composition bucolique et presque progressive dans son ascension orgasmique dont la qualité donne envie de nous (re)plonger dans cet opuscule introductif. En deux pistes, Spiral Skies envoûte son auditoire. Pas sûr toutefois que cela suffise à le faire patienter jusqu'à la mise au monde d'un deuxième album longue durée qui devrait plus encore porter à maturation le potentiel, immense, fermenté par ces premiers pas. L'attente sera interminable. (02.04.2019)
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