Découvert par le grand public au début des années 90 grâce à ses collaborations avec Quentin Tarantino (Reservoir Dogs, Pulp Fiction) et Abel Ferrara (Bad Lieutenant) sans oublier La leçon de piano de Jane Campion, Harvey Keitel a alors pourtant déjà derrière lui une longue carrière que les succès pré-cités tendent à occulter.
AU PIF
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Fons Rademakers | A cause des chats (1973)
Accusé de véhiculer un message réactionnaire et de se complaire dans le scabreux voire le vulgaire, A cause des chats fut vilipendé par la critique lors de sa sortie dans les salles obscures néerlandaises en 1973. Il s'agit pourtant d'un bon polar batave.
Otto Preminger | Mark Dixon détective (1950)
Otto Preminger retrouve le couple vedette de Laura pour une même réussite. Mark Dixon détective est un film policier psychologique noir et admirable de bout en bout, portrait d'un homme tourmenté par des dilemmes intérieurs.
Gordon Douglas | Feu sur le gang (1951)
Ni son titre français, comme souvent à côté de la plaque, ni la présence de James Cagney ne doivent vous tromper, Feu sur le gang est davantage un drame qu'un film noir.
Michael Curtiz | Les anges aux figures sales (1939)
Danseur de formation, James Cagney est pourtant entré dans le panthéon hollywoodien en enfilant des habits de gangsters, rôles qui ont jalonné sa carrière de L'ennemi public (William Wellman) qui, en 1931, le révéla, jusqu'à L'enfer est à lui (Raoul Walsh) et Le fauve en liberté (Gordon Douglas), sortis respectivement en 1949 et 1950.
Arthur Penn | La fugue (1975)
Réalisé par Arthur Penn, La fugue est un curieux film en cela qu'il débute comme une banale histoire de privé embauché pour retrouver une fugueuse, se termine en recherche d'une vérité avec entre les deux une pause presque intimiste.
Newt Arnold | Les mains d'un étranger (1962)
En cette fin d'année 2019, Artus Films enrichit sa collection de films qui n'ont de "classique" que leur ancienneté, agréables pellicules au mieux (Le rocher du diable, La deuxième femme), sinon tout juste honnêtes (Les femmes de Jesse James).
John Trent | Self Defense (1974)
Connu sous son titre original (Sunday In The Country) ou alternatif (Vengeance Is Mine), Self Defense bénéficie aujourd'hui d'une très belle édition (Mediabook avec DVD + BluRay....) mitonnée par l'indispensable Artus Films.
Joseph Sargent | Les pirates du métro (1974)
Tiré d'un bouquin de John Godey, qui partage d'ailleurs la paternité du scénario avec Peter Stone, auteur des meilleurs Stanley Donen des sixties (Charade, Arabesque), Les pirates du métro demeure, quarante-cinq après sa sortie, un des mètres étalons du polar des années 70, nerveux et concis, expliquant à la fois que Quentin Tarantino s'en soit inspiré pour Reservoir Dogs dont les protagonistes portent également des noms de couleurs et que Tony Scott ait tenté, sans grande réussite, d'en commettre un remake, L'attaque du métro 123 (2009).
Jean Pourtalé | 5% de risque (1980)
Curieuse carrière que celle de Jean Pourtalé. Au départ, l'assistant-réalisateur de Gilles Grangier (Maigret voit rouge) ou de Giorgio Stegani (Adios Gringo), à l'arrivée, le réalisateur de deux films seulement, la fable d'anticipation Demain les mômes (1976) et ce 5% de risque, polar étrange qui vire à l'abstraction.
Henry Hathaway | 14 heures (1951)
Les tenants de la Nouvelle Vague ont toujours refusé de reconnaître à Henry Hathaway une importance égale à celle des John Ford, Raoul Walsh et autre Howard Hawks, lui reprochant sa servilité à l'égard des grands studios pour lesquels il a touché à tous les genres (sauf peut-être la comédie), avec une prédilection pour l'action et le suspense.
Georges Lautner | Le professionnel (1981)
S'il a beau être un des plus gros succès commerciaux de Belmondo après L'as des as (1982) et le Cerveau (1969), Le professionnel n'en reste pas moins un presque nanar. Le début, où le contexte de la Françafrique est traité à gros traits, paraît raté tandis que plusieurs séquences sombrent dans le ridicule (Bébel clochard, la flic lesbienne...).
Richard Fleischer | Les inconnus dans la ville (1955)
Après d'être fait la main avec toute une série de polars de série B survoltés et bénis des cinéphiles tels que L'assassin sans visage (1949) et surtout L'énigme du Chicago Express (1952), Richard Fleischer accède la première division grâce au fameux 20 000 lieues sous les mers.
Alexander Mackendrick | Tueurs de dames (1955)
Tout a déjà été dit sur Tueurs de dames, classique de la comédie britannique des années 50, à commencer par son extrême modernité et son ton parodique, expliquant sans doute pourquoi un remake en a été tourné cinquante ans plus tard, les frères Coen signant pourtant alors un de leurs plus mauvais films.
Louis King | Mission périlleuse (1954)
Frère de Henry King, Louis King possède une filmographie aussi pléthorique que mal connue d'où émergent quelques petits westerns tels que La femme sans loi (1950) avec Joel McCrea ou La rivière de la poudre (1953) avec Rory Calhoun et surtout ce Mission périlleuse de bonne mémoire, thriller habile même s'il ne s'élève jamais au-dessus de la série B.
Walter Grauman | Meurtres à San Francisco (1979)
Meurtres à San Francisco n'est pas un film mais un téléfilm. Il en porte donc les stigmates : réalisation fonctionnelle, économie de moyens et gueules connues du petit écran.
Julien Duvivier | L'homme à l'imperméable (1957)
Quand il est sorti, L'homme à l'imperméable, adaptation par René Barjavel d'un roman de James Hadley Chase, a été sévèrement critiqué par la clique des Cahiers du cinéma. A tort.
Léo Joannon | L'assassin est dans l'annuaire (1962)
En visionnant L'assassin est dans l'annuaire, on mesure alors combien est grand le talent d'un Julien Duvivier dont L'homme à l'imperméable est quand même d'un autre niveau que ce film avec lequel il partage nombre de points communs.
Douglas Hickox | La cible hurlante (1972)
La cible hurlante appartient, aux côtés de La loi du milieu, à ces (néo) polars anglais des années 70, tendus et violents, inscrits dans une réalité cafardeuse. Fuite avant inexorable vers la mort, il conte la traque obsessionnelle d'un criminel qui s'évade de prison pour exécuter sa femme qui le trompe.
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