Meurtres à San Francisco n'est pas un film mais un téléfilm. Il en porte donc les stigmates : réalisation fonctionnelle, économie de moyens et gueules connues du petit écran.
Ce qui explique peut-être aussi pourquoi la production n'a pas eu le droit de tourner sur le Golden Gate, qui est pourtant au centre de l'intrigue ! Corollaire de ce cadre bridé, le récit parait plus intéressé par la relation entre ses deux personnages principaux que par l'identification du meurtrier. Vieillissants, David Janssen (dont c'est un des derniers rôles) et Susanna York constituent l'atout de The Golden Gate Murders, lui dans la peau d'un vieux flic solitaire et bourru, elle, en sage religieuse. Pourtant, Walter Grauman, qui a dû réaliser des épisodes de toutes les séries américaines des années 60 à 80 (Le fugitif notamment), parvient à distiller par moment une atmosphère inquiétante née de décors noyés sous une brume sinistre. De là le charme suranné de ce téléfilm un peu mou du genou mais hanté par des images parfois angoissantes... (vu le 04.05.2019)
Ce qui explique peut-être aussi pourquoi la production n'a pas eu le droit de tourner sur le Golden Gate, qui est pourtant au centre de l'intrigue ! Corollaire de ce cadre bridé, le récit parait plus intéressé par la relation entre ses deux personnages principaux que par l'identification du meurtrier. Vieillissants, David Janssen (dont c'est un des derniers rôles) et Susanna York constituent l'atout de The Golden Gate Murders, lui dans la peau d'un vieux flic solitaire et bourru, elle, en sage religieuse. Pourtant, Walter Grauman, qui a dû réaliser des épisodes de toutes les séries américaines des années 60 à 80 (Le fugitif notamment), parvient à distiller par moment une atmosphère inquiétante née de décors noyés sous une brume sinistre. De là le charme suranné de ce téléfilm un peu mou du genou mais hanté par des images parfois angoissantes... (vu le 04.05.2019)
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