AU PIF

Georg Tressler | 2069 : A Sex Odyssey (1974)
























Ceux qui, en visionnant 2069 : A Sex Odyssey, espéraient peut-être tomber sur un space opera sexy en seront pour leur frais. Des nichons, il y en a mais point de vaisseaux spatiaux ni de pistolets laser à l'horizon.

En fait, c'est une comédie, louchant même plutôt sur la parodie qui n'est toutefois pas très drôle non plus. Ni vraiment érotique ni particulièrement cocasse "Ach jodel mir noch einen - Stosstrupp Venus bläst zum Angriff" (c'est son titre original) pourra donc paraître bien inoffensif au public d'aujourd'hui. Typique de ces comédies grivoises autrichiennes es années 70, il s'en dégage pourtant un petit charme, presque bon enfant. Entre Benny Hill et les productions graveleuses de Walter Boos ou de Franz Antel dont on croise le comédien fétiche, Franz Muxeneder, le récit (?) suit les aventures de cinq Vénusiennes (qui sont confondues avec des Françaises !) dans leur quête de semences masculines, le précieux nectar devant leur permettre de sauver leur race de l'extinction. Initiées à la sexualité, toutes trouveront l'amour et enfanteront des bébés de l'espace. Distribuant un humour lourdingue, 2069 : A Sex Odyssey réussit mieux dans le registre sexy néanmoins plus polisson qu'excitant. Mais que fallait-il vraiment attendre de la part de Georg Tressler, auteur d'une filmographie où le succès des Demi-sel (1956) cohabite avec du Walt Disney (!) et des épisodes de la série Tatort, avec au beau milieu, cet objet filmique venu d'ailleurs... Reste enfin la beauté de quelques désirables pouliches du bis européen telles que Alena Penz ou Heidrun Hankammer. (vu le 03.01.2020)




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