La Hammer a toujours cherché à renouveler sa thématique horrifique, soit en changeant d'angle d'attaque (la série des Frankenstein) soit en revisitant les grandes figures de l'épouvante (la Gorgone, La nuit du loup-garou etc...). En abordant pour la première et dernière fois le mythe du zombie et du vaudou, L'invasion des morts-vivants s'inscrit dans la seconde voie. C'est sa seule originalité, le reste a un air de déjà-vu, qu'il s'agisse de la partition de James Bernard ou des décors de Bernard Robinson, recyclés de ses précédentes productions mais que magnifie la photo chamarrée de Arthur Grant. Tourné en même temps que La femme-reptile, la proximité entre les deux films se révèle évidente, oeuvres quasi jumelles où un médecin enquête sur de mystérieuses morts survenant dans un village de Cornouailles.
A chaque fois, John Gilling assure un travail honnête bien que moins personnel que celui d'un Terence Fisher ou de Roy Ward Baker. Il s'en sort d'autant mieux qu'il n'est donc pas aidé par un manque de moyens évident et par des comédiens peu charismatiques, à l'exception d'Andre Morell. Reste que le film, sans se départir de cette patine gothique propre au studio britannique, annonce déjà La nuits des morts-vivants et toutes les bandes de zombies à venir...
A chaque fois, John Gilling assure un travail honnête bien que moins personnel que celui d'un Terence Fisher ou de Roy Ward Baker. Il s'en sort d'autant mieux qu'il n'est donc pas aidé par un manque de moyens évident et par des comédiens peu charismatiques, à l'exception d'Andre Morell. Reste que le film, sans se départir de cette patine gothique propre au studio britannique, annonce déjà La nuits des morts-vivants et toutes les bandes de zombies à venir...
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