En 1970, cela fait alors quelques années que Georges Lautner n'a pas connu un grand succès populaire. Il y a eu certes Le pacha mais ni Fleur d'oseille ni surtout La route de Salina n'ont vraiment rencontré leur public. Il cherche donc alors à revenir au cinéma qui a fait sa gloire, entre humour absurde et série noire. Le résultat sera Laisse aller... c'est une valse ! Sauf que Michel Audiard n'est plus au scénario et encore moins au dialogue, remplacé par un jeune Bertrand Blier. Aux côtés des habitués du réalisateur (Michel Constantin, Mireille Darc, plus boudeuse que jamais, Bernard Blier...), Jean Yanne succède à Lino Ventura. Enfin, l'histoire tient sur une feuille de papier à cigarette mais l'essentiel est ailleurs, dans la folie débridée qui emporte ce film, moins abouti que son modèle Ne nous fâchons pas mais tout aussi jouissif.
Le sommet du grand n'importe quoi est atteint lors du "siège" de la ferme, entre burlesque et non-sens. On nage alors en plein cartoon. C'est très drôle même si les faiblesses de Lautner commencent déjà à poindre, lesquelles aboutiront aux catastrophiques Pas de problème ! ou On aura tout vu... Mais en 1971, il n'en est pas encore là, toujours bien entouré, ce qui lui permet d'emballer avec une grande liberté cette comédie délicieusement délirante dont on ne se lasse pas !
Le sommet du grand n'importe quoi est atteint lors du "siège" de la ferme, entre burlesque et non-sens. On nage alors en plein cartoon. C'est très drôle même si les faiblesses de Lautner commencent déjà à poindre, lesquelles aboutiront aux catastrophiques Pas de problème ! ou On aura tout vu... Mais en 1971, il n'en est pas encore là, toujours bien entouré, ce qui lui permet d'emballer avec une grande liberté cette comédie délicieusement délirante dont on ne se lasse pas !
Vu le 25/02/2018 / Source : enregistré sur TV Breizh en 2006.
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