Western hivernal tourné dans un décor minimaliste figé par la neige, La chevauchée des bannis est une petite perle du genre. De la série B, peut-être mais qui vaut bien des films plus renommés. Le film doit beaucoup à sa superbe photo en noir et blanc de Russell Harlan (le périple final et fantomatique dans la montagne enneigée est absolument magnifique) et au scénario de Philip Yordan, ingénieux car n'empruntant pas tout à fait la direction que les premières minutes semblent vouloir suggérer. On sent tout du long que derrière la caméra se trouve un vrai metteur en scène, en l'occurrence André De Toth qui dirige l'affrontement singulier entre le minéral Robert Ryan et le savoureux Burl Ives.
A noter d'ailleurs une bonne distribution complémentaire avec la belle Tina Louise et le toujours grandiose Jack Lambert, une des plus sales gueules du cinéma américain des années 50. Au rigorisme du cadre désolé et à la sécheresse des personnages répond la scène du bal qui exsude un érotisme trouble qui donne presque la nausée. Sans doute un des derniers grands westerns américains de l'âge d'or dont Clint Eastwood s'est peut-être souvenu au moment de réaliser Pale Rider...| IMDb
A noter d'ailleurs une bonne distribution complémentaire avec la belle Tina Louise et le toujours grandiose Jack Lambert, une des plus sales gueules du cinéma américain des années 50. Au rigorisme du cadre désolé et à la sécheresse des personnages répond la scène du bal qui exsude un érotisme trouble qui donne presque la nausée. Sans doute un des derniers grands westerns américains de l'âge d'or dont Clint Eastwood s'est peut-être souvenu au moment de réaliser Pale Rider...| IMDb
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