Umberto Lenzi s'est éteint le 19 octobre 2017. Avec lui, c'est tout un pan du cinéma bis italien qui disparaît. Si l'homme a touché à tous les genres, suivant les modes, du péplum au cannibales, de l'aventures à l'eurospy en passant par le western, c'est grâce à ses gialli et ses polars urbains qu'il va s'imposer. Parmi ces derniers, il y a notamment ce Brigade spéciale (Roma A Mano Armata), très représentatif de son approche du poliziesco et premier des trois spécimens qu'il réalise en 1976 avant S.O.S. Jaguar : opération casseurs et Le clan des pourris. Mise en scène nerveuse, musique ad hoc (de Franco Micalizzi), violence graphique et affrontements virils définissent sa patte.
Tout en illustrant avec réalisme le tissu urbain de Rome dont Lenzi utilise à merveille la topographie, le film est surtout porté par la confrontation entre Maurizio Merli, éternelle figure du flic aux méthodes expéditives à la Bronson et Tomas Milian qui, dans la peau du bossu (Il Gobbo), bouffe l'écran avec sa folie coutumière à peine contrôlée. Cette rencontre au sommet nous fait oublier un scénario cousu parfois de fil blanc et des personnages secondaires sacrifiées, dont celui campé par un Ivan Rassimov sous-exploité. Brigade spéciale est un modèle du polar urbain, sec et brutal.
Tout en illustrant avec réalisme le tissu urbain de Rome dont Lenzi utilise à merveille la topographie, le film est surtout porté par la confrontation entre Maurizio Merli, éternelle figure du flic aux méthodes expéditives à la Bronson et Tomas Milian qui, dans la peau du bossu (Il Gobbo), bouffe l'écran avec sa folie coutumière à peine contrôlée. Cette rencontre au sommet nous fait oublier un scénario cousu parfois de fil blanc et des personnages secondaires sacrifiées, dont celui campé par un Ivan Rassimov sous-exploité. Brigade spéciale est un modèle du polar urbain, sec et brutal.
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