Si, entre Fort invincible ou Le fier rebelle, la collection d'Artus, "Les grands classiques du western", justifiait (presque) son nom, que dire de ses dernières cartouches, oscillant entre la petite série B (au mieux) et la plus sinistre série Z (au pire).
Mise en boîte par l'homme d'affaire Albert C. Gannaway, L'utlime chevauchée se situe entre les deux, selon qu'on voit le verre à moitié plein ou vide. Par moment proche du bon vieux serial, ce qui lui confère un charme mineur, ce western ne parvient jamais à s'extraire de la routine, ce qui n'est de toute façon pas l'ambition du réalisateur, plus occupé à s'amuser qu'à révolutionner le genre. On pourrait rétorquer qu'un petit budget et le noir et blanc imposé par celui-ci, ne le permettent d'ailleurs pas mais Le bandit (pour le budget anémique) de Edgar G. Ulmer ou bien La chevauchée des bannis (pour le noir et blanc) de André de Toth, ont par exemple prouvé le contraire. Rien de tel ici donc mais seulement une morne production, que les anachronismes n'embarrassent pas, pâlement animée par le chanteur gominé Faron Young, pellicule toutefois emballée avec beaucoup d'énergie, qualité qu'elle doit au montage nerveux de Carl Pintigore, futur monteur de Don Siegel et donc de Clint Eastwood quand même. Néanmoins, au-delà de la curiosité de retrouver Jim Davis (convaincant en méchant), le Jock Ewing de Dallas et un Lee Van Cleef dont on se rend compte qu'il a, de tout temps, toujours tourné un peu n'importe quoi, cette ultime chevauchée ne mérite guère plus qu'un seul visionnage... (vu le 19.03.2017)
Mise en boîte par l'homme d'affaire Albert C. Gannaway, L'utlime chevauchée se situe entre les deux, selon qu'on voit le verre à moitié plein ou vide. Par moment proche du bon vieux serial, ce qui lui confère un charme mineur, ce western ne parvient jamais à s'extraire de la routine, ce qui n'est de toute façon pas l'ambition du réalisateur, plus occupé à s'amuser qu'à révolutionner le genre. On pourrait rétorquer qu'un petit budget et le noir et blanc imposé par celui-ci, ne le permettent d'ailleurs pas mais Le bandit (pour le budget anémique) de Edgar G. Ulmer ou bien La chevauchée des bannis (pour le noir et blanc) de André de Toth, ont par exemple prouvé le contraire. Rien de tel ici donc mais seulement une morne production, que les anachronismes n'embarrassent pas, pâlement animée par le chanteur gominé Faron Young, pellicule toutefois emballée avec beaucoup d'énergie, qualité qu'elle doit au montage nerveux de Carl Pintigore, futur monteur de Don Siegel et donc de Clint Eastwood quand même. Néanmoins, au-delà de la curiosité de retrouver Jim Davis (convaincant en méchant), le Jock Ewing de Dallas et un Lee Van Cleef dont on se rend compte qu'il a, de tout temps, toujours tourné un peu n'importe quoi, cette ultime chevauchée ne mérite guère plus qu'un seul visionnage... (vu le 19.03.2017)
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