Tourné dans le sillage des Cavaliers du crépuscule avec lequel il partage nombre de comédiens et des décors assez proches, La vallée du solitaire lui est portant supérieur, d'où sa petite réputation.
Dans les bonus du DVD édité par l'incontournable Artus, Georges Ramaïoli s'interroge sur la paternité réelle du film, émettant l'hypothèse que ce n'est pas Alan LeMay, scénariste réputé pour DeMille ou Ford, qui l'aurait mis en scène - il s'agit d'ailleurs de son unique incursion à ce poste - mais plutôt le producteur George Templeton, qui avait mis en boîte son frère-jumeau. Pourtant ce dernier était-il vraiment capable des qualités techniques à l'actif de High Lonesome ? Il est permis d'en douter. Toujours est-il que l'on est frappé ici par l'habileté de la réalisation, utilisant avec intelligence et une belle profondeurs de champs ces quelques décors baignés d'une curieuse luminosité. A cheval entre le western et le polar, l'histoire est intéressante. Il n'aura finalement manqué à cette série B qu'un casting plus étoffé, John Barrymore Jr., cabotin en cowboy rebelle ne pouvant être considéré comme un grand comédien, pour s'élever d'un cran. Quelques bonnes (Chill Wills) ou sales (Jack Elam) gueules et les croquignolettes Lois Butler et Kristine Miller complètent ainsi une affiche solide mais sans saveur. Peu connu, La vallée du solitaire n'en demeure pas moins une sympathique découverte, western de facture honnête, qualité qu'il doit notamment à l'emploi du Technicolor, au ton et à l'esthétique singuliers. (vu le 25.03.2017)
Dans les bonus du DVD édité par l'incontournable Artus, Georges Ramaïoli s'interroge sur la paternité réelle du film, émettant l'hypothèse que ce n'est pas Alan LeMay, scénariste réputé pour DeMille ou Ford, qui l'aurait mis en scène - il s'agit d'ailleurs de son unique incursion à ce poste - mais plutôt le producteur George Templeton, qui avait mis en boîte son frère-jumeau. Pourtant ce dernier était-il vraiment capable des qualités techniques à l'actif de High Lonesome ? Il est permis d'en douter. Toujours est-il que l'on est frappé ici par l'habileté de la réalisation, utilisant avec intelligence et une belle profondeurs de champs ces quelques décors baignés d'une curieuse luminosité. A cheval entre le western et le polar, l'histoire est intéressante. Il n'aura finalement manqué à cette série B qu'un casting plus étoffé, John Barrymore Jr., cabotin en cowboy rebelle ne pouvant être considéré comme un grand comédien, pour s'élever d'un cran. Quelques bonnes (Chill Wills) ou sales (Jack Elam) gueules et les croquignolettes Lois Butler et Kristine Miller complètent ainsi une affiche solide mais sans saveur. Peu connu, La vallée du solitaire n'en demeure pas moins une sympathique découverte, western de facture honnête, qualité qu'il doit notamment à l'emploi du Technicolor, au ton et à l'esthétique singuliers. (vu le 25.03.2017)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire