S'il s'inscrit pleinement dans le pur cinéma de propagande qui fleurit alors sur les écrans américains dans le sillage de l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais, laquelle déclencha l'entrée des Etats-Unis dans le second conflit mondial, Air Force n'en demeure pas moins un grand film de guerre tout court. Pourtant celle-ci n'apparaît quasiment pas sur la pellicule, reléguée en arrière-plan et réduite à quelques combats. Car, oeuvre de commande peut-être, le film porte toutefois l'incontestable marque de son réalisateur. Howard Hawsk est le cinéaste du huis-clos, de l'attente, ce qui lui dicte une première partie presque circonscrite aux entrailles de cette forteresse volante où les protagonistes attendent, laissant les caractères de chacun se dessiner.
De plus chez Hawks, le groupe l'emporte sur les individus. Si ceux-ci, échantillons de la population américaine, sont bien définis, ils s'effacent dans un ensemble, à l'image de cette très belle scène en forme de veillée funèbre qui voit les héros se rassembler autour de leur capitaine au moment où il va mourir. Sobriété et absence totale de pathos caractérisent ce cinéma filmé à hauteur d'hommes, dimension humaine quasi intimiste parfaitement symbolisé par un casting sans vedettes. John Garfield, Arthur Kennedy et l'immense Harry Carey n'en sont pas moins formidables.
De plus chez Hawks, le groupe l'emporte sur les individus. Si ceux-ci, échantillons de la population américaine, sont bien définis, ils s'effacent dans un ensemble, à l'image de cette très belle scène en forme de veillée funèbre qui voit les héros se rassembler autour de leur capitaine au moment où il va mourir. Sobriété et absence totale de pathos caractérisent ce cinéma filmé à hauteur d'hommes, dimension humaine quasi intimiste parfaitement symbolisé par un casting sans vedettes. John Garfield, Arthur Kennedy et l'immense Harry Carey n'en sont pas moins formidables.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire