Dans un Orient fantasmé et chamarré, Alfred E. Green nous compte les aventures d'Aladin dans un beau livre d'images, louchant franchement vers la comédie (musicale) voire même la parodie, à travers le personnage interprété par Phil Silvers, qui nous livre une imitation de Sinatra lors de l'épilogue. Mais il manque à ce film plusieurs éléments pour en faire une franche réussite : un méchant charismatique, une belle ensorcelante et un souffle épique, cependant que Cornel Wilde, quoique fougueux, ne possède pas encore l'épaisseur qui sera la sienne dans les années 50. Un spectacle charmant et coloré mais très mineur...
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