Tout commence par une pochette qui ne peut que raviver de sombres souvenirs en chaque vrais black metalleux. En effet, comment ne pas songer au visuel figurant au dos de Hvis Lysett Tar Oss, troisième méfait de Burzum, en admirant l’illustration grâce à laquelle nous découvrons ce Vargtimmen Part 2, un an après le premier segment ? On savait Narqath grand admirateur de l’œuvre de Varg Vikerness, comme de celle d’Ulver et d’Empyrium, groupes précurseurs dont on perçoit aisément l’influence à travers ces sept nouvelles compositions, lesquelles, sans grande surprise, s’inscrivent dans la continuité de celles des opus précédents. Baptisé Ominous Insomnia, ce second volet, toujours centré sur la figure du loup, débute par « The Wicker Man », long titre épique, lent et atmosphérique comme Narqath en a le secret, et qui se réfère à l’excellent film du même nom avec Christopher Lee, déjà évoqué par Iron Maiden sur Brave New World. Suivent deux morceaux un peu plus courts, bien que toujours d’une longueur conséquente, entrecoupé d’un intermède anecdotique, « The Pale And The Dead » et « Ominous Insomnia », mid–tempo entêtants, portés par des lignes de claviers tissant des mélodies mélancoliques. « Cold Son Of The Wind » est une sorte de longue ballade agonisante, suintant le désespoir, tandis que le très réussi « Ghost Of Winter » se veut le titre le plus enlevé d’un album plus contemplatif que brutal, lequel s’achève par un instrumental emprunt d’une tristesse infinie, tout au clavier et rappelant fortement les morceaux ambient des derniers Burzum. Toujours lui ! 3.5/5 (2006)
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