Décidément, ces deux-là ne se quittent plus ! Troisième collaboration entre Nadja et Atavist depuis 2007, Infernal Procession… And Then Everything Dies les voit cette fois-ci s’associer également au groupe anglais de musique industrielle Satori.
Mais autant 2773487347437345475747 et Points At Infinity étaient le fruit d’une véritable fusion des deux entités, autant ce nouvel opus est un vrai split avec des titres indépendants les uns des autres. Trois participants donc, pour trois pistes en peu plus d’une demi-heure. Rien d’étonnant lorsque l’on connaît les Canadiens, peu habitués au format court. C’est tout d’abord Nadja qui entre en piste avec “ Time Is Our Disease ”, longue montée en puissance instrumentale (bien que des voix lointaines résonnent par moment tel un écho fantomatique) comme les affectionne ses auteurs. Ceux qui suivent le duo depuis leur début n’y sentiront à l’aise comme dans de vieilles pantoufles. Bref, on dirait presque un extrait de l’excellent Radiance Of Shadows. Massive, écrasante comme une centrale nucléaire et pourtant pourvue d’une beauté hypnotique vertigineuse, cette complainte débute tout doucement, par des nappes atmosphériques avant de décoller peu à peu pour exploser un final absolument gigantesque et jouissif. Rien d’original à l’horizon donc, mais tout Nadja et ce pourquoi on l’adore (ou pas) se retrouve dans “ Time Is Our Disease ”, manière de synthèse d’une formation qui a su imposer son identité quitte il est vrai à ne plus pouvoir s’en détacher. Atavist livre quant à lui avec “ Certitude ” une pulsation rageuse, répétitive et épidermique, qui incise au même endroit durant toute sa durée, propulsée par le chant rugueux de Matthew Bartley qui crache ses boyaux à chaque couplet. Pendant plus de treize minutes, les Anglais assènent leur doom/sludge pachydermique et infernal. Puissant certes mais Atavist nous a habitué à mieux il me semble. Enfin Satori ferme la marche avec “ Abyss ” ou comment emplir l’espace avec du vide. Le néant. Dix minutes de bruitages, de sons trafiqués, peinture pourrissante d’une lèpre urbaine. Chiant comme un dimanche de pluie ou effrayant comme la damnation terminale, c’est selon. Infernal Procession… And Then Everything Dies est un split tout à fait intéressant bien qu’hétéroclite car il y a à priori peu de rapport entre les styles de Nadja, Atavist et Satori, si ce n’est une même vision apocalyptique et inquiétante du monde. Une porte ouverte sur trois groupes qui vous donnera peut-être envie de les découvrir davantage. 3/5 (2009)
Mais autant 2773487347437345475747 et Points At Infinity étaient le fruit d’une véritable fusion des deux entités, autant ce nouvel opus est un vrai split avec des titres indépendants les uns des autres. Trois participants donc, pour trois pistes en peu plus d’une demi-heure. Rien d’étonnant lorsque l’on connaît les Canadiens, peu habitués au format court. C’est tout d’abord Nadja qui entre en piste avec “ Time Is Our Disease ”, longue montée en puissance instrumentale (bien que des voix lointaines résonnent par moment tel un écho fantomatique) comme les affectionne ses auteurs. Ceux qui suivent le duo depuis leur début n’y sentiront à l’aise comme dans de vieilles pantoufles. Bref, on dirait presque un extrait de l’excellent Radiance Of Shadows. Massive, écrasante comme une centrale nucléaire et pourtant pourvue d’une beauté hypnotique vertigineuse, cette complainte débute tout doucement, par des nappes atmosphériques avant de décoller peu à peu pour exploser un final absolument gigantesque et jouissif. Rien d’original à l’horizon donc, mais tout Nadja et ce pourquoi on l’adore (ou pas) se retrouve dans “ Time Is Our Disease ”, manière de synthèse d’une formation qui a su imposer son identité quitte il est vrai à ne plus pouvoir s’en détacher. Atavist livre quant à lui avec “ Certitude ” une pulsation rageuse, répétitive et épidermique, qui incise au même endroit durant toute sa durée, propulsée par le chant rugueux de Matthew Bartley qui crache ses boyaux à chaque couplet. Pendant plus de treize minutes, les Anglais assènent leur doom/sludge pachydermique et infernal. Puissant certes mais Atavist nous a habitué à mieux il me semble. Enfin Satori ferme la marche avec “ Abyss ” ou comment emplir l’espace avec du vide. Le néant. Dix minutes de bruitages, de sons trafiqués, peinture pourrissante d’une lèpre urbaine. Chiant comme un dimanche de pluie ou effrayant comme la damnation terminale, c’est selon. Infernal Procession… And Then Everything Dies est un split tout à fait intéressant bien qu’hétéroclite car il y a à priori peu de rapport entre les styles de Nadja, Atavist et Satori, si ce n’est une même vision apocalyptique et inquiétante du monde. Une porte ouverte sur trois groupes qui vous donnera peut-être envie de les découvrir davantage. 3/5 (2009)
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