Une question pour commencer : connaissant l'instabilité de Mark Greening, combien de temps ce montage anglo-italien va-t-il bien pouvoir durer ? Car, et nonobstant la qualité des musiciens qui l'accompagnent au sein de cette aventure, c'est bien la présence de l'ancien cogneur de Electric Wizard et de With The Dead qui fait le sel de ce groupe dont la vitrine vocale est cependant incarnée par la belle Virginia Monti, chanteuse de Psychedelic Witchcraft, qui depuis a d'ailleurs été remplacée. Sans lui, il n'est pas certain que Dead Witches aurait bénéficié de la même attention, quand bien même il n'est jamais pour nous déplaire lorsque le doom se conjugue au féminin.
Prometteur, le fruit de leurs ébats n'est pourtant pas à la hauteur de l'attente suscitée par leur alliance. Voir le Britannique associer son jeu de batterie tellurique et puissamment groovy à un organe féminin avait en effet de quoi faire saliver plus d'un doomeux. A l'arrivée donc, "Ouija" déçoit quelque peu. Peut-être parce qu'il est trop court, ne franchissant que de peu la barre des trente minutes au jus, intro comprise. Peut-être aussi parce que la frappe de Greening n'est pas suffisamment mise en valeur, étouffée dans le mixage. De fait, il ne peut pas insuffler à ces compos paresseuses l'énergie dont elles auraient besoin. Peut-être enfin parce que ces dernières ne décollent jamais vraiment, prisonnières d'une gangue pesante, au propre comme au figuré. L'électro-encéphalogramme trop plat, la défloration de ce premier album se déroule sans déclencher l'orgasme escompté. Si le couple n'est pas en faute, il manque à l'ensemble une sorte de folie sourde et des lignes de guitare rougeoyantes. Asséchées, celles-ci réduisent Dead Witches à un sous Electric Wizard dont le chant enfumé de Jus Oborn aurait été remplacé par une voix de déesse somnambule. "Ouija" n'est pas un mauvais disque, certains titres tels que 'Dead', 'Mind Funeral' ou 'Drawning Down The Moon' brillent d'un éclat occulte mais il donne la désagréable impression de n'être qu'un brouillon, à l'image du terminal 'A World Of Darkness', inutilement long et son écoute laisse un goût d'inachevé. Sans la fièvre nécrophilique de With The Dead et vierge de la lèpre ferrugineuse distillée par Electric Wizard, Dead Witches semble être le fait de musiciens peu concernés. Le potentiel est là, forcément mais on attend mieux de la rencontre entre Mark Greening et Victoria Monti que ce "Ouija" néanmoins sinistre et fuzzy à souhait. (30/10/2017)
Prometteur, le fruit de leurs ébats n'est pourtant pas à la hauteur de l'attente suscitée par leur alliance. Voir le Britannique associer son jeu de batterie tellurique et puissamment groovy à un organe féminin avait en effet de quoi faire saliver plus d'un doomeux. A l'arrivée donc, "Ouija" déçoit quelque peu. Peut-être parce qu'il est trop court, ne franchissant que de peu la barre des trente minutes au jus, intro comprise. Peut-être aussi parce que la frappe de Greening n'est pas suffisamment mise en valeur, étouffée dans le mixage. De fait, il ne peut pas insuffler à ces compos paresseuses l'énergie dont elles auraient besoin. Peut-être enfin parce que ces dernières ne décollent jamais vraiment, prisonnières d'une gangue pesante, au propre comme au figuré. L'électro-encéphalogramme trop plat, la défloration de ce premier album se déroule sans déclencher l'orgasme escompté. Si le couple n'est pas en faute, il manque à l'ensemble une sorte de folie sourde et des lignes de guitare rougeoyantes. Asséchées, celles-ci réduisent Dead Witches à un sous Electric Wizard dont le chant enfumé de Jus Oborn aurait été remplacé par une voix de déesse somnambule. "Ouija" n'est pas un mauvais disque, certains titres tels que 'Dead', 'Mind Funeral' ou 'Drawning Down The Moon' brillent d'un éclat occulte mais il donne la désagréable impression de n'être qu'un brouillon, à l'image du terminal 'A World Of Darkness', inutilement long et son écoute laisse un goût d'inachevé. Sans la fièvre nécrophilique de With The Dead et vierge de la lèpre ferrugineuse distillée par Electric Wizard, Dead Witches semble être le fait de musiciens peu concernés. Le potentiel est là, forcément mais on attend mieux de la rencontre entre Mark Greening et Victoria Monti que ce "Ouija" néanmoins sinistre et fuzzy à souhait. (30/10/2017)
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