Ils ont le look velu mais pas trop et braconnent sur les terres du (hard) rock rétro. Comme (beaucoup) d’autres donc. Ils pourraient être Suédois mais sont Danois. Est-ce que ça change quelque chose à l’affaire ? Pas vraiment. On retrouve chez Sea ce même plaisir juteux, cette même jouissance communicative à base de vocalises chaudes comme la braise et de guitares bouillonnantes d’un feeling humide généralement de mise. Mais on a envie de croire que ce quatuor vaut mieux que toute cette vague revival aussi excitante soit-elle.
Pourquoi cela ? Parce que le groupe possède entre les jambes de gros atouts, à commencer par un sens de la composition imparable qui nourrit "The Grip Of Time" en pièces d’orfèvrerie qui sont autant d’hymnes qui s’accrochent à la mémoire comme des moules à un rocher. De fait, le menu de ce deuxième album regorge de moments savoureux tour à tour nerveux à l’image d’un ‘Rust’ toutefois nimbé d’ambiances amères, ou plus reptiliens, témoin ce ‘Time Will Let You Know’, mid-tempo façon bûcheron gorgé d’une sève rugueuse. D’ailleurs s’il ne peut être confondu avec un groupe de doom, loin de là, on devine que les riffs pesants, les aplats lourds comme une chape de plomb ne sont pas pour déplaire à Sea qui empile les bûches telles que ‘Dust Will Fall’, ‘Back To The Ground’ ou bien encore ‘Sing For Your Right’ que des éruptions de six-cordes poussent cependant davantage vers le heavy, tendant en cela un pont jubilatoire entre les années 80 et la décennie qui les a précédées. Les Danois peuvent également s’appuyer sur le chant coverdalien de Anders Brink, à la fois rauque et suave, aimant à femelles idéal qui confère à ces titres une puissance crasseuse sans pour autant oublier de verser dans l’émotion comme l’illustre ‘No Dawn’, power-ballad bluesy que n’aurait pas reniée un certain Gary Moore. Les autres musiciens font le reste, chacun parfaitement à sa place, soignant une rythmique accrocheuse (‘Once We Were Need’) et des attaques de guitares aussi fiévreuses que galopantes. Les compos, la classe, l’élégance et l’énergie, Sea a tout pour s’extraire du tout-venant du rock vintage à la mode. 3.5/5 (19/07/2017)
Pourquoi cela ? Parce que le groupe possède entre les jambes de gros atouts, à commencer par un sens de la composition imparable qui nourrit "The Grip Of Time" en pièces d’orfèvrerie qui sont autant d’hymnes qui s’accrochent à la mémoire comme des moules à un rocher. De fait, le menu de ce deuxième album regorge de moments savoureux tour à tour nerveux à l’image d’un ‘Rust’ toutefois nimbé d’ambiances amères, ou plus reptiliens, témoin ce ‘Time Will Let You Know’, mid-tempo façon bûcheron gorgé d’une sève rugueuse. D’ailleurs s’il ne peut être confondu avec un groupe de doom, loin de là, on devine que les riffs pesants, les aplats lourds comme une chape de plomb ne sont pas pour déplaire à Sea qui empile les bûches telles que ‘Dust Will Fall’, ‘Back To The Ground’ ou bien encore ‘Sing For Your Right’ que des éruptions de six-cordes poussent cependant davantage vers le heavy, tendant en cela un pont jubilatoire entre les années 80 et la décennie qui les a précédées. Les Danois peuvent également s’appuyer sur le chant coverdalien de Anders Brink, à la fois rauque et suave, aimant à femelles idéal qui confère à ces titres une puissance crasseuse sans pour autant oublier de verser dans l’émotion comme l’illustre ‘No Dawn’, power-ballad bluesy que n’aurait pas reniée un certain Gary Moore. Les autres musiciens font le reste, chacun parfaitement à sa place, soignant une rythmique accrocheuse (‘Once We Were Need’) et des attaques de guitares aussi fiévreuses que galopantes. Les compos, la classe, l’élégance et l’énergie, Sea a tout pour s’extraire du tout-venant du rock vintage à la mode. 3.5/5 (19/07/2017)
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