L'aigle des frontières raconte l'histoire fameuse de Wyatt Earp et de Doc Holliday, deux personnages qui ont façonné la mythologie de l'Ouest et qui seront maintes fois évoqués au cinéma. De fait, ce western souffre de la comparaison avec La poursuite infernale de John Ford (1946) et Règlements de compte à OK Corral de John Sturges (1957), ne partageant ni le lyrisme du premier ni la force du second. Si Randolph Scott campe un Wyatt Earp convaincant, Cesar Romero fait pale figure à côté de Kirk Douglas et même de Victor Mature dont les interprétations seront bien plus tourmentées. Mais en artisan chevronné, Allan Dwan connaît son métier, signant un film truculent, avalé par la marée d'obscurité qu'étale un noir et blanc profond.
Nous avons aussi le plaisir de retrouver dans de petits rôles les indispensables John Carradine et Ward Bond. Ce n'est donc la pas meilleure adaptation de cet affrontement légendaire mais reste largement supérieure aux plus récents et lourdingues Wyatt Earp de Lawrence Kasdan et Tombstone de George P. Cosmatos, grâce notamment à son économie de moyens et le charme du cinéma des années 30. | IMDb
Nous avons aussi le plaisir de retrouver dans de petits rôles les indispensables John Carradine et Ward Bond. Ce n'est donc la pas meilleure adaptation de cet affrontement légendaire mais reste largement supérieure aux plus récents et lourdingues Wyatt Earp de Lawrence Kasdan et Tombstone de George P. Cosmatos, grâce notamment à son économie de moyens et le charme du cinéma des années 30. | IMDb
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