Adapté de l'oeuvre de Norman Lindsay, Age Of Consent montre un peintre vieillissant qui, désireux de s'isoler, part se ressourcer en Australie pour retrouver le goût de la vie et accessoirement, son inspiration. Difficile de ne pas voir dans ce récit, qui n'est certes pas autobiographique, un parallèle avec la propre vie de Michael Powell, parti s'installer lui aussi loin de l'Angleterre peu après l'accueil catastrophique subi par Le voyeur (1960) dont les qualités ne seront reconnues que bien plus tard. Film de fin de carrière donc, Age Of Consent n'est pourtant pas à dédaigner. Alors bien sûr, ne comparons pas avec ce qui ne l'est pas, ce n'est ni Colonel Blimp (1943) ni Le narcisse noir (1947) ou La renarde (1950).
Bien sûr, nous aurions préféré que la rencontre entre le réalisateur et James Mason (également producteur) donne lieu à quelque chose de plus consistant que cette bluette lumineuse où l'art passe en second plan. Ceci étant, le charme opère très vite. Même sur un mode mineur et peu personnel, le travail de Powell demeure extrêmement précis, tant au niveau du cadre que celui des couleurs. Toujours impeccable bien que commençant alors à cachetonner, le comédien livre une interprétation savoureuse cependant presque éclipsée par la beauté irradiante de la jeune Helen Mirren dont le corps exsudent une sexualité charnelle. Sa nudité puissamment érotique brûle littéralement la pellicule. Anecdotique mais vivifiant.
Bien sûr, nous aurions préféré que la rencontre entre le réalisateur et James Mason (également producteur) donne lieu à quelque chose de plus consistant que cette bluette lumineuse où l'art passe en second plan. Ceci étant, le charme opère très vite. Même sur un mode mineur et peu personnel, le travail de Powell demeure extrêmement précis, tant au niveau du cadre que celui des couleurs. Toujours impeccable bien que commençant alors à cachetonner, le comédien livre une interprétation savoureuse cependant presque éclipsée par la beauté irradiante de la jeune Helen Mirren dont le corps exsudent une sexualité charnelle. Sa nudité puissamment érotique brûle littéralement la pellicule. Anecdotique mais vivifiant.
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