Avec The Crimson Idol, W.AS.P. poursuit sa mue entamée avec The Headless Children, dont il est très proche musicalement, s’éloignant ainsi de la provocation à deux balles des débuts pour offrir une musique plus sérieuse et plus complexe. Ce cinquième album studio marque l’apogée en terme de créativité de Blackie Lawless chez qui on sent bien ce désir de reconnaissance qui lui manquait jusqu’alors. Son modèle à lui, c’est Pete Townsend, et dès le premier titre, le monstrueux “ The Titanic Overture ”, l’influence des Who, déjà perceptible sur l’opus précédent, éclate au grand jour. Ca pourrait être gênant mais comme l’inspiration est au rendez-vous, cela donne de vrais bijoux de composition.
Lawless veut donc être reconnu comme un grand musicien et un compositeur talentueux. Quoi de mieux alors que de se frotter au concept-album pour le prouver à la face du monde. The Crimson Idol en est donc un et un des meilleurs. Il nous conte l’ascension et la chute d’un jeune homme, Jonathan, voulant réussir dans le show business, milieu que Blackie connaît bien. On obtient à l’arrivée un très grand disque gavé de morceaux de bravoure, du titre d’ouverture déjà cité au furieux “ Chainsaw Charlie ” en passant par le heavy “ Arena Of Pleasure ” et la sublime power ballade “ The Idol ”. L’apothéose est atteinte avec l’épique et énorme chanson finale, “ The Great Misconception Of Me ”, véritable synthèse musicale de l’album. The Crimson Idol marque donc l’apogée créative du groupe mais aussi malheureusement le début de son déclin qui se poursuit encore aujourd’hui, le disque n’ayant pas rencontré le succès souhaité par son géniteur. Le diptyque The Neon God livré par W.A.S.P. en 2004 n’en est qu’un plagiat (un comble !) sans imagination. (2006)
Lawless veut donc être reconnu comme un grand musicien et un compositeur talentueux. Quoi de mieux alors que de se frotter au concept-album pour le prouver à la face du monde. The Crimson Idol en est donc un et un des meilleurs. Il nous conte l’ascension et la chute d’un jeune homme, Jonathan, voulant réussir dans le show business, milieu que Blackie connaît bien. On obtient à l’arrivée un très grand disque gavé de morceaux de bravoure, du titre d’ouverture déjà cité au furieux “ Chainsaw Charlie ” en passant par le heavy “ Arena Of Pleasure ” et la sublime power ballade “ The Idol ”. L’apothéose est atteinte avec l’épique et énorme chanson finale, “ The Great Misconception Of Me ”, véritable synthèse musicale de l’album. The Crimson Idol marque donc l’apogée créative du groupe mais aussi malheureusement le début de son déclin qui se poursuit encore aujourd’hui, le disque n’ayant pas rencontré le succès souhaité par son géniteur. Le diptyque The Neon God livré par W.A.S.P. en 2004 n’en est qu’un plagiat (un comble !) sans imagination. (2006)
4.5/5
Chainsaw Charlie est le maxi annonçant la sortie du nouvel album de W.A.S.P., The Crimson Idol et comprenant trois titres. Le premier donne son nom à ce hors-d'œuvre numérique, mais dans une version courte. Cette chanson est très réussie même si la version longue s’avère bien meilleure. Le second morceau est un inédit, “ Phantom In The Mirror ”, un peu dans la veine de “ Arena Of Pleasure ” et la troisième plage n’est que la première partie d’un monologue de Blackie Lawless expliquant le concept de The Crimson Idol. (2006)
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