Succès surprise de l'année 1997, The Full Monty n'a pas volé son très bon score au box-office. Il confirme que les meilleures comédies sont celles qui abordent des sujets graves, ici la désindustrialisation et son cortège lépreux : chômage, rapine, suicide, friches industrielles... De fait, derrière l'humour, irrésistible, et l'idée folle d'une bande de chômeurs bien décidées à se faire du blé en imitant les Chippendales, il y a la détresse de ces vies ravagées, éloge de la débrouillardise dans une société qui n'a que faire de ses naufragés.
Reste que la rigolade emporte tout. C'est toujours hilarant, pas trop vulgaire parfois émouvant, rythmé par une bande-son du tonnerre et animé par des comédiens, Robert Carlyle en tête, tous aussi formidables que naturels, origine anglaise oblige. Peter Cattaneo s'efface derrière eux, au point d'ailleurs qu'on n'a quasiment (presque) plus jamais entendu parler de lui ensuite. Du bon cinéma populaire comme les Anglais savaient encore en faire et dont les Français ont depuis longtemps oublié la recette...
Reste que la rigolade emporte tout. C'est toujours hilarant, pas trop vulgaire parfois émouvant, rythmé par une bande-son du tonnerre et animé par des comédiens, Robert Carlyle en tête, tous aussi formidables que naturels, origine anglaise oblige. Peter Cattaneo s'efface derrière eux, au point d'ailleurs qu'on n'a quasiment (presque) plus jamais entendu parler de lui ensuite. Du bon cinéma populaire comme les Anglais savaient encore en faire et dont les Français ont depuis longtemps oublié la recette...
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