Redécouvert grâce au Chat qui fume, Journée noire pour un bélier est un giallo réalisé en plein âge d'or d'un genre dont il exploite tous les ressorts à base de violence graphique, de meurtrier mystérieux, de fétichisme, le tout pimenté d'une pointe d'érotisme.
Le film doit une bonne part de sa réussite à sa mise en scène inventive, due au trop rare Luigi Bazzoni, bien aidé il est vrai par la photographie de Vittorio Storato (L'oiseau au plumage de cristal), à l'utilisation particulièrement inspirée de décors urbains claustrophobiques, à sa partition conçue par Ennio Morricone et bien entendu à son casting riche en beautés séduisantes, de Silvia Monti à Agostina Belli, de Pamela Tiffin à Ira Von Fürstenberg. Au milieu de cette présence féminine écrasante, Franco Nero, journaliste alcoolique, mène une enquête, tout d'abord égaré avant de peu à peu rassembler le pièce d'un puzzle tortueux. En définitive, la forme, brillante et qui participe d'un climat fantasmagorique, l'emporte sur le fond, banal et pourtant compliqué où les personnages sont difficiles à cerner et à identifier mais qui débouche sur un final qui palpite d'une tension hallucinée qui monte crescendo. (vu le 02.10.2016)
Le film doit une bonne part de sa réussite à sa mise en scène inventive, due au trop rare Luigi Bazzoni, bien aidé il est vrai par la photographie de Vittorio Storato (L'oiseau au plumage de cristal), à l'utilisation particulièrement inspirée de décors urbains claustrophobiques, à sa partition conçue par Ennio Morricone et bien entendu à son casting riche en beautés séduisantes, de Silvia Monti à Agostina Belli, de Pamela Tiffin à Ira Von Fürstenberg. Au milieu de cette présence féminine écrasante, Franco Nero, journaliste alcoolique, mène une enquête, tout d'abord égaré avant de peu à peu rassembler le pièce d'un puzzle tortueux. En définitive, la forme, brillante et qui participe d'un climat fantasmagorique, l'emporte sur le fond, banal et pourtant compliqué où les personnages sont difficiles à cerner et à identifier mais qui débouche sur un final qui palpite d'une tension hallucinée qui monte crescendo. (vu le 02.10.2016)
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