En quelques mots : A cause de la présence de Christopher Lee, The Wicker Man pourrait se confondre avec les films d'horreur anglais de la Hammer ou de la Amicus, tournés à une époque où le genre s'essouffle. En fait, le long-métrage de Robin Hardy s'apparente moins à la veine du cinéma qui fait peur, qu'à un documentaire sur la survivance de cultes et rituels païens. Point de fantastique dans ce récit ancré dans une petite île écossaise coupée du monde mais l'horreur y est pourtant bien présente, distillée par touches pointillistes jusqu'au coup de théâtre final qui voit le héros basculer en plein cauchemar. On devine tout du long la signature du scénariste Anthony Schaffer (Frenzy et surtout Le limier, excusez du peu), qui n'aime rien moins que confronter ces personnages à des faux-semblants et à une réalité qui leur échappe. Les décors, la musique et les chansons qui éclairent le propos, participent d'une ambiance teintée d'étrangeté. Le film baigne dans un érotisme printanier dont ne sont pas étrangères les apparitions de Britt Ekland et dans une moindre mesure, celle d'Ingrid Pitt. Ayant inspiré nombre de groupes (Iron Maiden en tête), The Wicker Man n'est pas seulement culte, il est unique. On comprend mal comment un remake a pu être tourné, par Neil LaBute en 2006, avec Nicolas Cage, le plus mauvais acteur du monde...
Chez Zone-Téléchargement
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