AU PIF

KröniK | Terminal - Tree Of Life (2010)


Du métal progressif: très bien ! Le mercenaire de la batterie Virgil Donati en invité sur deux titres: intéressant ! Des influences galopant de Dream Theater (quelle surprise !) à Planet X avec une louche de rock-métal qui cartonne sur les ondes façon Nickelback pour le chant ou Linkin' Park: mouais, pourquoi pas ! Ca vient de Pologne ! Ca s’appelle Terminal, avec des jeunes gens aux dents longues et "Tree Of Lie" est leur galop d’essai. Les mordus du genre, ceux qui se contentent même des miettes, trouveront probablement matière dans ce menu bien fait à couper leur appétit un temps. Les autres, dont nous faisons partie, jugeront cet album bien fade, l’encéphalogramme résolument plat, à l'image de son visuel d'une désolante banalité. Ce n'est pas désagréable pour autant, certains morceaux se révélant même sympathiques ("Afterlife", "Together Apart"), mais beaucoup trop de déjà entendu à l'horizon pour emporter l'adhésion. On y croise encore une fois, comme sur mille autres disques, les mêmes plans, les mêmes motifs si chers au prog depuis Dream Theater. Et que dire des tentatives ratées de plaquer des lignes de chants un peu rappées sur "Behind The Mask", ou de pondre une sorte de power-ballade ("Deep Inside"). Le résultat est pénible ! N’est pas Pain Of Salvation qui veut, et on s'en rend cruellement compte à l’écoute de "Tree Of Lie". Soit, les musiciens n’ont pas à rougir de leur performance, notamment le chanteur Daniel Moszczynski. Cependant une bonne exécution, ainsi qu’une prise de son professionnelle, comme c’est le cas ici, ne suffisent plus désormais. Il faut des idées, du relief, autant de qualités qui font malheureusement défaut aux Polonais. Les quelques arrangements orchestraux ne sauvent pas cet essai de la lassitude. Honnête mais quelconque et vierge de toute larme d’émotion en définitive. 2/5 (2010)


                                   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire