Saluons pour commencer l'heureuse initiative de Atmf via sa sous division I, Voidhanger Records qui a récupéré dans son giron ce Firmament, seconde offrande de Midnight Odyssey jusqu'à présent seulement disponible sous la forme d'un modeste cd-r. Heureuse initiative car il aurait vraiment été dommage de passer à côté de cette pépite qui a vu la nuit l'an passé, expulsée d'un sol australien décidément aussi riche qu'actif en matière de black métal. Avec des entités de l'acabit de Naxzul, Drowning The Light et bien évidemment Austere, pour n'en citer que quelques unes, cette terre des antipodes est en passe de devenir l'épicentre principal du séisme noir. On se s'en plaindra pas.
Jouet d'une seule créature de la nuit qui telle une pieuvre s'est chargée de tous les instruments hormis la batterie, Midnight Odyssey accouche avec Firmament d'un grand disque de black métal aux traits à la fois mélodiques et épiques. Les cris aiguës comme vomis du fin fond de la Moria pourra évoquer ceux qu'affectionne Austere. De même, les nombreuses surfaces ambient que remplit le bonhomme, soit par le biais des plages instrumentales qui balisent le menu soit sous la forme de prémices ("From Forest to Firmament") permettent de déceler des emprunts à burzum. Pour autant, Midnight Odyssey façonne un art noir assez personnel. Cette signature, il la doit à une façon d'envahir l'espace qu'il tapisse de nappes de claviers bourgeonnantes d'une belle luxuriance. Sur un substrat de guitares polluées, ce sont de très longues compositions qui avalent les minutes en étendant leurs ramifications ténébreuses. Chacune d'entre elles est une porte ouverte sur un monde crépusculaire aux accents tragiques à limage de "As Dark and Ominous as Stormclouds" par exemple, que les lignes grésillantes strient tel un voile brumeux et que transperce un chant de gargouille possédée. Citons aussi "Storms of Fire and Ice" qui ne prend son lourd envol qu'après une lente mise en bouche, lancinante dérive d'ambiances mortuaires et quasi instrumentales. Une découverte. 3/5 (2010) | Facebock
Jouet d'une seule créature de la nuit qui telle une pieuvre s'est chargée de tous les instruments hormis la batterie, Midnight Odyssey accouche avec Firmament d'un grand disque de black métal aux traits à la fois mélodiques et épiques. Les cris aiguës comme vomis du fin fond de la Moria pourra évoquer ceux qu'affectionne Austere. De même, les nombreuses surfaces ambient que remplit le bonhomme, soit par le biais des plages instrumentales qui balisent le menu soit sous la forme de prémices ("From Forest to Firmament") permettent de déceler des emprunts à burzum. Pour autant, Midnight Odyssey façonne un art noir assez personnel. Cette signature, il la doit à une façon d'envahir l'espace qu'il tapisse de nappes de claviers bourgeonnantes d'une belle luxuriance. Sur un substrat de guitares polluées, ce sont de très longues compositions qui avalent les minutes en étendant leurs ramifications ténébreuses. Chacune d'entre elles est une porte ouverte sur un monde crépusculaire aux accents tragiques à limage de "As Dark and Ominous as Stormclouds" par exemple, que les lignes grésillantes strient tel un voile brumeux et que transperce un chant de gargouille possédée. Citons aussi "Storms of Fire and Ice" qui ne prend son lourd envol qu'après une lente mise en bouche, lancinante dérive d'ambiances mortuaires et quasi instrumentales. Une découverte. 3/5 (2010) | Facebock
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