Cette seconde rafale de ces Américains, en près de quinze ans d'existence tout de même, ne fait pas tout à fait mentir l'adage "l'habit ne fait pas le moine". En effet, avec sa pochette, plutôt réussie soit dit en passant, dessinée par le maître Ed Repka, on pense tout d'abord aisément deviner le contenu de The End Of Tomorrow : du thrash à l'ancienne donc. Mais ce n'est pas tout à fait le cas.
Alors certes, tout y est, des cavalcades de guitares en passant par les saillies bien speed dans la grande tradition du genre. On pense à Exodus, à Megadeth, bref à toute cette époque glorieuse des années 80. Passéiste peut-être, sans originalité particulière, sans doute mais Ravage sait se distinguer des palettes entières de prépubères qui ne cessent actuellement de téter avec gourmandise les sein généreux des ancêtres de la Bay Area en injectant une bonne dose de heavy metal à son speed/thrash des familles. Chant façon "je me suis coincé les couilles dans la braguette de mon jean moule-bite" ("The Shredder") et harmonies de six-cordes à la Maiden ("Into The Shakles" par exemple) procèdent ainsi de cette influence bienvenue, particulièrement évidente sur un morceau tel que "Damn Nation" et ses choeurs très Vierge de Fer. Dégommant douze missiles en moins d'une heure, cet album fonce à toute allure et devrait de fait permettre à tous les amoureux et nostalgiques du genre de se taper des pignoles en headbanguant à l'écoute des frénétiques "Reign Fall" (probablement le meilleur titre du lot en ouverture qui plus est), "The Nightmare"s Hold", "Freedom Fighter"... Et quand on croit que Ravage va se reposer un moment, calmer le jeu, cela ne dure en réalité guère plus qu'un instant, à l'image des premières mesures de "Nightcrawler", reprise survitaminée et bandante de Judas Priest. Bien entendu, ces Américains n'inventent rien mais ils connaissent leur leçon par coeur qu'ils récitent sans prétention aucune : c'est bien là le plus important. Gageons qu'en bénéficiant de l'appui désormais de Metal Blade, Ravage pourra enfin goûter au succès ce que les labels obscurs après desquels il végétaient depuis lui a empêcher de concrétiser... Voilà donc un album pas prise de tête et qui remplit très honnêtement son cahier des charges. 3/5 (2009) | Facebook
Alors certes, tout y est, des cavalcades de guitares en passant par les saillies bien speed dans la grande tradition du genre. On pense à Exodus, à Megadeth, bref à toute cette époque glorieuse des années 80. Passéiste peut-être, sans originalité particulière, sans doute mais Ravage sait se distinguer des palettes entières de prépubères qui ne cessent actuellement de téter avec gourmandise les sein généreux des ancêtres de la Bay Area en injectant une bonne dose de heavy metal à son speed/thrash des familles. Chant façon "je me suis coincé les couilles dans la braguette de mon jean moule-bite" ("The Shredder") et harmonies de six-cordes à la Maiden ("Into The Shakles" par exemple) procèdent ainsi de cette influence bienvenue, particulièrement évidente sur un morceau tel que "Damn Nation" et ses choeurs très Vierge de Fer. Dégommant douze missiles en moins d'une heure, cet album fonce à toute allure et devrait de fait permettre à tous les amoureux et nostalgiques du genre de se taper des pignoles en headbanguant à l'écoute des frénétiques "Reign Fall" (probablement le meilleur titre du lot en ouverture qui plus est), "The Nightmare"s Hold", "Freedom Fighter"... Et quand on croit que Ravage va se reposer un moment, calmer le jeu, cela ne dure en réalité guère plus qu'un instant, à l'image des premières mesures de "Nightcrawler", reprise survitaminée et bandante de Judas Priest. Bien entendu, ces Américains n'inventent rien mais ils connaissent leur leçon par coeur qu'ils récitent sans prétention aucune : c'est bien là le plus important. Gageons qu'en bénéficiant de l'appui désormais de Metal Blade, Ravage pourra enfin goûter au succès ce que les labels obscurs après desquels il végétaient depuis lui a empêcher de concrétiser... Voilà donc un album pas prise de tête et qui remplit très honnêtement son cahier des charges. 3/5 (2009) | Facebook
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