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Jean-Pierre Melville | L'aîné des Ferchaux (1963)


Jean-Pierre Melville qui adapte Georges Simenon en réunissant Belmondo, Vanel et les beautés Michèle Mercier et Stefania Sandrelli, il y avait que quoi mettre l'eau à la bouche. Contre toute attente, L'aîné des Ferchaux déçoit terriblement. Mais d'où viennent les grumeaux ? De cette Amérique à laquelle on ne croit pas ? De ce récit dont l'intérêt se délite le long des routes pour s'enliser et tomber en panne sèche dans une dernière partie interminable ? De cette ambiance moite bien loin de la froideur coutumière du réalisateur ? De ce tournage à l'atmosphère détestable dont les conditions difficiles marqueront la fin de la collaboration entre Meville et Belmondo ? Pour toutes ces raisons en fait. Seules les scènes où s'affrontent, dans un mélange de respect et de rivalité, les deux principaux comédiens, méritent d'être louées. Décevant et ennuyeux, L'aîné des Ferchaux n'évoque que fugacement l'emphase glacée melvilienne...



















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