Après les échecs, plus commerciaux qu'artistiques, de son Dracula (1979) et C'est ma vie, après tout (1981), Tonnerre de feu ne marque pas seulement pour John Badham le retour du succès, il lui ouvre les portes du cinéma d'action dont il va devenir un solide artisan, de Wargames (1983) à Etroite surveillance (1987) en passant par La manière forte (1991). Malgré sa (molle) dénonciation des dérives sécuritaires, Blue Thunder est donc moins un film à thèse qu'un thriller efficace dont on retient avant tout les spectaculaires séquences aériennes.
S'il ouvre la voie des séries basées sur des engins ultra sophistiqués typiques des années 80 (Supercopter, K2000....), le métrage n'en reste pas moins plombé par les clichés, témoins ce héros hanté par le Vietnam et ce vilain antipathique, joué par un Malcolm McDowell qui commence alors à limiter son talent à ce genre de personnages, tout d'abord dans des productions importantes (comme celle-ci) avant de peu à peu glisser sur la pente de la série B voire carrément Z... La machination politique se réduit à un brouillon caricatural tandis que le voyeurisme et le fait de voir nos vies espionnées, sujet pourtant visionnaire, se réduit à quelques scènes, comiques qui plus est....
S'il ouvre la voie des séries basées sur des engins ultra sophistiqués typiques des années 80 (Supercopter, K2000....), le métrage n'en reste pas moins plombé par les clichés, témoins ce héros hanté par le Vietnam et ce vilain antipathique, joué par un Malcolm McDowell qui commence alors à limiter son talent à ce genre de personnages, tout d'abord dans des productions importantes (comme celle-ci) avant de peu à peu glisser sur la pente de la série B voire carrément Z... La machination politique se réduit à un brouillon caricatural tandis que le voyeurisme et le fait de voir nos vies espionnées, sujet pourtant visionnaire, se réduit à quelques scènes, comiques qui plus est....
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