Forest, Branikald, Temnozor, Woods Of Fallen, Walknut, voilà des noms à faire frémir d’horreur tous les pisse-copies gauchistes bien pensants qui vomissent sur toute cette scène black metal russe et ukrainienne très orientée politiquement. Ils n’ont définitivement rien compris et tant pis pour eux. Ou bien tant mieux.
Alors certes, on ne peut nier que tous ces groupes dont les membres ne cessent de se croiser les uns les autres d’un projet à l’autre, revendiquent haut et fort leur appartenance à la mouvance National socialiste. Mais si on fait abstraction de ce paradigme que l’on cautionne ou pas, il est alors impossible de ne pas admettre la qualité musicale intrinsèque de toutes ces entités honnies. Il faut être sourd pour ne pas percevoir la grandeur, la noblesse de cet art noir. Parmi celles –ci, Walknut s’impose sans doute comme une des plus intéressantes du lot. Ce duo, qui réunit des membres de Temnozor notamment, braconne très clairement sur les terres d’un Hate Forest jamais remplacé mais il le fait avec une telle insolente réussite qu’on lui pardonne cet emprunt d’autant plus qu’il n’est pas loin de dépasser le maître. Graveforests And Their Shadows n’est que le premier méfait de Walknut, cela ne l’empêche pas de se hisser à la hauteur pourtant élevée des Purity et autres Battlefields de sa principale influence. Le décor tant musical que philosophique est planté et si vous êtes de ceux qui regrettez que Roman Saenko ait décidé de saborder son navire afin de se concentrer sur les non moins superbes Drudkh et Blood Of Kingu, alors cette offrande devrait rapidement trouver une place dans votre cœur. Encadré par deux instrumentaux, son épicentre se déploie sous la forme de trois longues épopées qui voisinent chacune avec les dix minutes. “ Motherland Ostervegr ”, “ Come, Dreadful Ygg ” et “ Grim Woods ” sont irrigués par des riffs âpres, obsédants qui grésillent, qui érigent une forteresse imprenable et raclent les chaires d’un black metal rapide et épique, fiévreux et hypnotique, tandis que les hurlements se font vindicatifs et crachent leur haine d’une société moderne gangrenée par une lèpre insidieuse. Puissantes, intenses, presque barbares dans leur façon de dominer l’espace, ces échappées dressent un paysage poissé par une mélancolie vicieuse et profonde ; elles semblent s’enfoncer dans une forêt inquiétante et sinistre. Et au milieu, il y a ce chef-d’œuvre immense et démentiel : “ The Midnightforest Of The Runes ”, courte et furieuse pulsation à la plastique instrumentale épidermique, guidée par des vibrations noires qui justifie à elle seul l’acquisition de cet album remarquable, l’un des tout meilleurs qui m’ait été donné de découvrir depuis longtemps. Une tuerie absolue ni plus ni moins. Plutôt plus que moins d’ailleurs. Et un de ces disques qui laissera longtemps après que ses dernières mesures se soient éteintes, des résidus dans votre cervelle. Et dans votre âme… (2009)
Alors certes, on ne peut nier que tous ces groupes dont les membres ne cessent de se croiser les uns les autres d’un projet à l’autre, revendiquent haut et fort leur appartenance à la mouvance National socialiste. Mais si on fait abstraction de ce paradigme que l’on cautionne ou pas, il est alors impossible de ne pas admettre la qualité musicale intrinsèque de toutes ces entités honnies. Il faut être sourd pour ne pas percevoir la grandeur, la noblesse de cet art noir. Parmi celles –ci, Walknut s’impose sans doute comme une des plus intéressantes du lot. Ce duo, qui réunit des membres de Temnozor notamment, braconne très clairement sur les terres d’un Hate Forest jamais remplacé mais il le fait avec une telle insolente réussite qu’on lui pardonne cet emprunt d’autant plus qu’il n’est pas loin de dépasser le maître. Graveforests And Their Shadows n’est que le premier méfait de Walknut, cela ne l’empêche pas de se hisser à la hauteur pourtant élevée des Purity et autres Battlefields de sa principale influence. Le décor tant musical que philosophique est planté et si vous êtes de ceux qui regrettez que Roman Saenko ait décidé de saborder son navire afin de se concentrer sur les non moins superbes Drudkh et Blood Of Kingu, alors cette offrande devrait rapidement trouver une place dans votre cœur. Encadré par deux instrumentaux, son épicentre se déploie sous la forme de trois longues épopées qui voisinent chacune avec les dix minutes. “ Motherland Ostervegr ”, “ Come, Dreadful Ygg ” et “ Grim Woods ” sont irrigués par des riffs âpres, obsédants qui grésillent, qui érigent une forteresse imprenable et raclent les chaires d’un black metal rapide et épique, fiévreux et hypnotique, tandis que les hurlements se font vindicatifs et crachent leur haine d’une société moderne gangrenée par une lèpre insidieuse. Puissantes, intenses, presque barbares dans leur façon de dominer l’espace, ces échappées dressent un paysage poissé par une mélancolie vicieuse et profonde ; elles semblent s’enfoncer dans une forêt inquiétante et sinistre. Et au milieu, il y a ce chef-d’œuvre immense et démentiel : “ The Midnightforest Of The Runes ”, courte et furieuse pulsation à la plastique instrumentale épidermique, guidée par des vibrations noires qui justifie à elle seul l’acquisition de cet album remarquable, l’un des tout meilleurs qui m’ait été donné de découvrir depuis longtemps. Une tuerie absolue ni plus ni moins. Plutôt plus que moins d’ailleurs. Et un de ces disques qui laissera longtemps après que ses dernières mesures se soient éteintes, des résidus dans votre cervelle. Et dans votre âme… (2009)
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