A l’heure où je noircis de quelques lignes cette page, Streben aura déjà mis la clé sous le paillasson . Il serait exagéré que d’affirmer que le projet italien nous manquera mais il n’en demeure pas moins que son âme pensante, la belle Cristina Hagalaz, à défaut d’avoir un immense talent, possède, en plus d’un physique à faire bander un eunuque, une personnalité réelle. Artiste complète, elle apportait à son groupe la musique, le concept, les textes, sans compter le chant, la basse et les claviers. Respect.
Streben était son jardin secret, dont elle nous ouvert la porte deux fois, le temps d’une première démo maladroite, … Of Melancholic Elegies And Wanderlust et de ce qui restera comme son seul album, Wild Enchanted Garden. Par rapport à sa modeste devancière, celui-ci témoigne de grands progrès. La production y est nettement plus professionnelle et les compositions, mieux structurées. Streben y affirmait une signature singulière en écrivant un black metal atmosphérique où les claviers règnent en maître (« Wild Enchanted garden »), écrin bicéphale d’un univers personnel à la fois sombre et romantique à la façon des artistes allemands du mouvement Strum und drang. Les six titres agglomérés sont friands de longues durées, architecture qui leur hôte une bonne part de fluidité. Les Italiens auraient sans doute gagné à donner quelques coups de ciseaux de temps à autre, comme avec « Painfully Seduced ». Plus courts, « Aesthetic Faintness » et « Delyrium Lies At The Core, Of Wisdom » démontrent qu’un format plus ramassé leur convenait davantage. Bref, la jeune femme pêche par excès d’ambition. Sympathique, Streben manquait tout de même d’une dose d’inspiration et d’idées. L’écoute est agréable sans pour autant laisser de profonds résidus dans la mémoire. Reste maintenant à savoir ce que va devenir Cristina Hagalaz, dont on espère avoir des nouvelles assez vite… ne serait-ce déjà que pour pouvoir admirer sa si séduisante plastique. 3/5 (2010)
Streben était son jardin secret, dont elle nous ouvert la porte deux fois, le temps d’une première démo maladroite, … Of Melancholic Elegies And Wanderlust et de ce qui restera comme son seul album, Wild Enchanted Garden. Par rapport à sa modeste devancière, celui-ci témoigne de grands progrès. La production y est nettement plus professionnelle et les compositions, mieux structurées. Streben y affirmait une signature singulière en écrivant un black metal atmosphérique où les claviers règnent en maître (« Wild Enchanted garden »), écrin bicéphale d’un univers personnel à la fois sombre et romantique à la façon des artistes allemands du mouvement Strum und drang. Les six titres agglomérés sont friands de longues durées, architecture qui leur hôte une bonne part de fluidité. Les Italiens auraient sans doute gagné à donner quelques coups de ciseaux de temps à autre, comme avec « Painfully Seduced ». Plus courts, « Aesthetic Faintness » et « Delyrium Lies At The Core, Of Wisdom » démontrent qu’un format plus ramassé leur convenait davantage. Bref, la jeune femme pêche par excès d’ambition. Sympathique, Streben manquait tout de même d’une dose d’inspiration et d’idées. L’écoute est agréable sans pour autant laisser de profonds résidus dans la mémoire. Reste maintenant à savoir ce que va devenir Cristina Hagalaz, dont on espère avoir des nouvelles assez vite… ne serait-ce déjà que pour pouvoir admirer sa si séduisante plastique. 3/5 (2010)
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