Entre deux macérations longue durée, Sternenfrost, l’âme pensante de Wedard, n’aime rien moins que s’associer le temps d’un split, à une autre entité de l’underground. Après les galettes avec Symbiosis ou Anctesral, c’est avec les suisses de Nychts que l’Allemand partage un peu plus d’une demie heure de musique dépressive. Nous sommes là entre gens de bon goût : roue solaire (le logo de Sun & Moon), soleil noir (celui de Kogaion Art) et surtout un black metal transcendantal.
Chantre d’une vision ambient et ésotérique de l’art noir, Nychts fait proliférer pendant près de 20 minutes une myriade de sons cosmiques qui emplissent l’espace, un peu à la manière d’un Esoteric justement. Les voix sont lointaines et noyées sous une réverbération tandis que guitares et claviers tissent des nappes aux confins d’un trou noir. Le break acoustique qui survient dans la seconde moitié surprend à ses arpèges mélodiques empreint de tristesse. Wedard, quant là lui, mouline deux plaintes selon son cœur : lancinantes, répétitives et suicidaires. On ne s’en plaindra pas, quand bien même le projet a a déjà offert des compositions d’un qualité bien supérieure par le passé. Tout d’abord étonnamment rapide, « Masochist » déroule une trame polluée que déchirent des hurlements avant que la cadence se ralentisse pour céder ensuite la place à un rythme plus obsédant. Sympathique mais ce titre donne surtout l’impression de se réduire à un agrégat de différentes parties plutôt que de former un tout fluide et cohérent. Plaisant tout de même mais on lui préférera le plus court « Winter - My Final Chapter Pt. I », vrillé par des riffs grésillants et superbes comme on les aime. Une bonne dose de mélancolie pour les drogués de la dépression. Si on ne se fait pas trop de souci quant au futur de l’Allemand (le split avec Nocturnal Depression en témoigne), on souhaite avoir très vite des nouvelles de Nychts, jeune vaisseau au potentiel évident. 3/5 (2010) | Facebook (Wedard)
Chantre d’une vision ambient et ésotérique de l’art noir, Nychts fait proliférer pendant près de 20 minutes une myriade de sons cosmiques qui emplissent l’espace, un peu à la manière d’un Esoteric justement. Les voix sont lointaines et noyées sous une réverbération tandis que guitares et claviers tissent des nappes aux confins d’un trou noir. Le break acoustique qui survient dans la seconde moitié surprend à ses arpèges mélodiques empreint de tristesse. Wedard, quant là lui, mouline deux plaintes selon son cœur : lancinantes, répétitives et suicidaires. On ne s’en plaindra pas, quand bien même le projet a a déjà offert des compositions d’un qualité bien supérieure par le passé. Tout d’abord étonnamment rapide, « Masochist » déroule une trame polluée que déchirent des hurlements avant que la cadence se ralentisse pour céder ensuite la place à un rythme plus obsédant. Sympathique mais ce titre donne surtout l’impression de se réduire à un agrégat de différentes parties plutôt que de former un tout fluide et cohérent. Plaisant tout de même mais on lui préférera le plus court « Winter - My Final Chapter Pt. I », vrillé par des riffs grésillants et superbes comme on les aime. Une bonne dose de mélancolie pour les drogués de la dépression. Si on ne se fait pas trop de souci quant au futur de l’Allemand (le split avec Nocturnal Depression en témoigne), on souhaite avoir très vite des nouvelles de Nychts, jeune vaisseau au potentiel évident. 3/5 (2010) | Facebook (Wedard)
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