"Veritas Diaboli Manet In Aeternum : Chaining The Katechon" ne s’étire que sur une vingtaine de minutes. Ce n’est pas grave car autant pour un autre groupe que Deathspell Omega, cette durée aurait sans doute été préjudiciable avec un goût de trop peu, autant les Français, eux, parviennent à conserver une densité terrifiante même avec un format aussi court.
Composé d’une seule et unique piste, on peut même affirmer qu’une poignée de lignes ne suffirait pas à détailler cet EP tant celui-ci fourmille, grouille de détails, d’arrangements, de visions cauchemardesques et dérangeantes. Avec sa brutalité viscérale coutumière, Deathspell Omega ouvre les vannes d’un black metal qui échappe à toute classification, à toute chapelle. A toute comparaison également. A la fois ultra violent, intense et rapide sans que certains atours mélodiques ne réussissent pourtant à se glisser dans ce maesltrom suffocant, 'Chaining The Katechon' intrigue, met mal à l’aise et envoûte. C’est un labyrinthe où l’air est vicié, qui vous happe, vous régurgite et vous recrache. Et en dépit de sa laideur affichée, des dissonances que dessinent les guitares, il y a une vraie beauté un peu vicieuse (lors des ultimes mesures notamment) enfouie sous ces strates rongées par une vermine malfaisante. Sans oublier, une noirceur désespérée qui semble témoigner d’une inexorabilité terminale. Tellement loin, à l’instar d’un Seth jamais remplacé, du satanisme bas du plafond que bien trop de hordes vomissent à longueur d’étrons produit avec des moufles, cette mystérieuse entité (on ne sait que bien peu de chose quant à l’identité de ses membres) honore un occultisme plus philosophique que bêtement blasphématoire. De fait, nous vous invitons à lire les paroles très élaborées jointes dans le livret. Deathspell Omega fait partie de ces groupes qui ne laissent pas indifférents, qui divisent la communauté (et c’est très bien ainsi) et ce "Veritas Diaboli Manet In Aeternum" ne devrait pas calmer les esprits étriqués et les Ayatollahs de la cause noire. Pourtant, à sa manière presque élitiste, le groupe reste plus que jamais fidèle à l’étique première du black metal, à savoir exhorter les forces des ténèbres et tracer sa propre voie à des années-lumière des modes et du conformisme ambiant. (27.03.2009 | Music Waves)
Composé d’une seule et unique piste, on peut même affirmer qu’une poignée de lignes ne suffirait pas à détailler cet EP tant celui-ci fourmille, grouille de détails, d’arrangements, de visions cauchemardesques et dérangeantes. Avec sa brutalité viscérale coutumière, Deathspell Omega ouvre les vannes d’un black metal qui échappe à toute classification, à toute chapelle. A toute comparaison également. A la fois ultra violent, intense et rapide sans que certains atours mélodiques ne réussissent pourtant à se glisser dans ce maesltrom suffocant, 'Chaining The Katechon' intrigue, met mal à l’aise et envoûte. C’est un labyrinthe où l’air est vicié, qui vous happe, vous régurgite et vous recrache. Et en dépit de sa laideur affichée, des dissonances que dessinent les guitares, il y a une vraie beauté un peu vicieuse (lors des ultimes mesures notamment) enfouie sous ces strates rongées par une vermine malfaisante. Sans oublier, une noirceur désespérée qui semble témoigner d’une inexorabilité terminale. Tellement loin, à l’instar d’un Seth jamais remplacé, du satanisme bas du plafond que bien trop de hordes vomissent à longueur d’étrons produit avec des moufles, cette mystérieuse entité (on ne sait que bien peu de chose quant à l’identité de ses membres) honore un occultisme plus philosophique que bêtement blasphématoire. De fait, nous vous invitons à lire les paroles très élaborées jointes dans le livret. Deathspell Omega fait partie de ces groupes qui ne laissent pas indifférents, qui divisent la communauté (et c’est très bien ainsi) et ce "Veritas Diaboli Manet In Aeternum" ne devrait pas calmer les esprits étriqués et les Ayatollahs de la cause noire. Pourtant, à sa manière presque élitiste, le groupe reste plus que jamais fidèle à l’étique première du black metal, à savoir exhorter les forces des ténèbres et tracer sa propre voie à des années-lumière des modes et du conformisme ambiant. (27.03.2009 | Music Waves)
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