Tourné en pleine cannibal mania (Cannibal Holocaust, La secte des cannibales...), Demain l'apocalypse, dont le titre anglais est Cannibal Apocalypse (ça ne s'invente pas) est une oeuvre intéressante car elle dresse un pont entre ce sous-genre du cinéma bis italien et le thème de la contamination d'un virus cher à George Romero.
D'ailleurs, le film se veut même plus proche de Zombie que de Cannibal Ferox par exemple et ce, aussi bien par son cadre urbain et non pas amazonien que par (et plus encore) sa valeur ajoutée, nettement plus élevée. Il n'y a qu'à le comparer à L'avion de l'apocalypse commis par Umberto Lenzi pour mesurer la différence. Là où Lenzi, pourtant maître du polar urbain italien des années 70, semble diluer son talent dans le gore, Antonio Margheriti au contraire sait toujours imprimer du rythme et une mise en scène inspirée à ces pellicules. Animé par John Saxon et, en second plan, Venantino Venantini (?), Demain l'apocalypse illustre ce savoir-faire intact qui a sauvé bon nombre de films. Moins gore que ses célèbres compagnons de genre, le film est par contre mieux joué et bien mieux mis en place. De la bonne série B et le plus américain des cannibal movies ritals.
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