Burt Reynolds est mort le 6 septembre 2018 à l'âge de 82 ans. Il semblait alors n'être plus qu'une petite chose un peu rabougrie loin du macho man à la fois tendre et viril qu'il incarnait au faîte de sa gloire. Pour lui rendre l'hommage qu'il mérite, j'aurais pu choisir de revoir Délivrance, sans doute le seul véritable chef-d'oeuvre de sa filmographie ou bien un de ces films bien heavy qui ont fait sa renommée, de L'anti-gang aux Poulets, de Gator à Plein la gueule en passant par La cité des dangers et bien d'autres encore. Mais j'ai eu envie de revoir Cours après moi shérif, un de ses plus gros succès populaires et le film grâce auquel je l'ai découvert lorsque j'étais môme, rejoignant alors Clint Eastwood, Steve McQueen et Charles Bronson au panthéon des action men qui m'ont fait aimer le cinéma.
Emballé par un ancien cascadeur, ce qui se voit à l'écran, ce premier volet de ce qui deviendra une trilogie et inspirera même série, ne possède certes pas une grande valeur cinématographique avec son scénario un peu idiot tenant sur une feuille de papier à cigarette et sa mise en scène efficace mais inexistante. Reste qu'il est permis de trouver jubilatoire ces courses-poursuites, ces bagarres à travers l'Amérique biberonnée à la Country et à la Budweiser. Des jolies filles, la moustache et le regard sombre du grand Burt tout en nonchalance velue, la frimousse et l'abattage de Sally Field, un shérif grossier campé par Jackie Gleason comme un cousin du J. W. Pepper de Vivre et laisser mourir, des Peterbilt rugissants et cette fameuse Pontiac Trans Am sous le capot de laquelle gronde une énergie sexuelle, suffisent à notre bonheur simple de cinéphiles. (Vu le 08/09/2018)
Emballé par un ancien cascadeur, ce qui se voit à l'écran, ce premier volet de ce qui deviendra une trilogie et inspirera même série, ne possède certes pas une grande valeur cinématographique avec son scénario un peu idiot tenant sur une feuille de papier à cigarette et sa mise en scène efficace mais inexistante. Reste qu'il est permis de trouver jubilatoire ces courses-poursuites, ces bagarres à travers l'Amérique biberonnée à la Country et à la Budweiser. Des jolies filles, la moustache et le regard sombre du grand Burt tout en nonchalance velue, la frimousse et l'abattage de Sally Field, un shérif grossier campé par Jackie Gleason comme un cousin du J. W. Pepper de Vivre et laisser mourir, des Peterbilt rugissants et cette fameuse Pontiac Trans Am sous le capot de laquelle gronde une énergie sexuelle, suffisent à notre bonheur simple de cinéphiles. (Vu le 08/09/2018)
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